L’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) a publié le bilan du marché des jeux d’argent et de hasard sur l’année 2022 en France avec un Produit Brut de Jeux de 12,9 milliards d’euros.
Sur ces 12,9 milliards d’euros de PBJ (différence entre les mises engagées par les joueurs et leurs gains associés), 6,5 milliards proviennent de la FDJ dans son activité globale dont la loterie.
Paris sportifs – Nouveau record de mises en 2022
En 2022, grâce notamment à la Coupe du Monde de football Qatar 2022, le montant des mises s’est élevé à 8,3 milliards d’euros (+5% VS 2021), un record depuis l’ouverture du marché des paris sportifs en ligne.
Au terme de l’année 2022, 17 opérateurs possédaient un agrément de paris sportifs en ligne, soit deux de plus qu’en 2021, avec l’arrivée de barrierebet.fr et partouchesport.fr.
En 2022, le PBJ généré par les paris sportifs en ligne s’élève ainsi à 1,389 milliard d’euros (+2,5% vs 2021). C’est le plus haut niveau enregistré.
Nouveau record pour la Coupe du Monde au Qatar
L’édition 2022 de la Coupe du monde de football a enregistré 597M€ de mises soit un niveau record pour une compétition (+39% vs Euro 2020 qui avait enregistré 428M€ de mises).
La finale de la compétition opposant la France à l’Argentine a enregistré un niveau de mises de 51M€, (pour 3,8 millions de paris) soit 13M€ de plus que les 38M€ enregistrés lors de la finale de la Coupe du monde 2018 opposant la France à la Croatie (précédent record de mises sur un unique évènement).
Le football reste le sport le plus parié en France
Parmi les sports les plus pariés, le football reste le plus populaire avec 56% des mises, avant le tennis (22% des mises) et le basket (12% des mises). Ces trois sports représentent 90% des mises. Sur l’année 2022, les mises totales pour les paris sportifs est de 8 307M€ contre 7 891M€ en 2021, soit une augmentation de 5,3%.
L’ANJ s’est également penché sur les pratiques et les raisons de jeu des français en pleine période d’inflation. Toluna Harris Interactive a donc interroger plusieurs français et 45% d’entre eux ont avoué avoir rencontré des difficultés financières au cours des derniers mois, notamment chez les 18-24 ans et 25-34 ans (55% et 58%).
D’ailleurs, 18% des joueurs ont dû stopper d’autres postes de dépenses pour préserver la pratique des paris sportifs. Outre l’espoir de gains importants, l’habitude du jeu est aussi l’une des raisons citées en premier.
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