Les enjeux économiques d’une éventuelle Coupe du Monde de Rugby 2023 en France

En haut de gauche à droite : Sébastien Chabal, Claude Atcher, Bernard Laporte, Serge Simon et Pascal Papé. En bas, de gauche à droite : Fabrice Estebanez et Frédéric Michalak. Photo : FFR/I.PICAREL.

A quatre mois de la date limite de remise du dossier à World Rugby, Bernard Laporte, Serge Simon et Claude Atcher le Directeur de France2023 ont dévoilé les premières lignes de leur vision de la candidature française.

« La France veut la Coupe du Monde de Rugby ! La candidature France 2023 est plébiscitée par 80% des Français. Cette Coupe du Monde sera aussi celle des 1895 clubs de rugby français. A travers l’héritage de l’événement, c’est tout le rugby qui sera positivement impacté par la Coupe du Monde 2023 en France » commente le Président de la FFR.

France 2023 – Quels enjeux économique ?

Au-delà du financement de la candidature, la réussite économique de la Coupe du Monde 2023 sera certainement le critère de choix. « Le coût d’une Coupe du Monde, c’est 300 millions d’euros. Il y a 135M€ de redevance à verser à World Rugby et environ 150M€ de frais d’organisation. On a lancé une étude billetterie pour un minimum de 300M€ de recettes. Avec des prix élevés pour les 18 affiches de prestige – qui représentent 72 % des recettes de la compétition – et des prix attrayants pour les matchs moins attractifs. » précise Claude Atcher à sport24.lefigaro.fr. « On va aussi racheter le programme hospitalités, soit un chiffre d’affaires d’au minimum 150 M€, et le programme marketing, soit environ 30M€. Nous sommes donc potentiellement à 500 M€ de recettes. Donc, au minimum, 200M€ de bénéfices. »

Et pour accompagner la candidature française, la FFR a décidé d’apposer le hashtag #France2023 sur le maillot des Equipes de France dès ce week-end.

« La candidature met en avant le produit « France ». La France du rugby, bien sûr, avec ses 1895 clubs et ses 450.000 licenciés, mais également la France du savoir-vivre, qui fait de notre pays la première destination touristique mondiale (85 millions de touristes par an), et enfin, la France du savoir-faire, avec les infrastructures performantes et l’expertise de notre territoire dans l’organisation des plus grands événements mondiaux, comme récemment l’Euro2016 et le Championnat du Monde de handball 2017 » ajoute Claude Atcher.

Accueillir un tel évènement aura bien évidemment des conséquences économiques sur le pays, à l’image du dernier Euro 2016 de football qui aurait généré 1,22 milliard d’euros de retombées. En 2007, la France a accueilli la Coupe du Monde de Rugby. « En 2007, on était à plus de 500M€ de retombées économiques pour la France. En 2015, l’Angleterre a approché le milliard. Et les retombées économiques de l’Euro 2016 ont dépassé le milliard d’euros. L’État et surtout les villes en sont parfaitement conscients. Ils se rendent compte de l’impact sur la fréquentation des hôtels, des restaurants, sur le tourisme » a ajouté Claude Atcher. Et pour vous professionnels du sport business et étudiants, une Coupe du Monde 2023 en France serait forcément génératrice d’opportunités d’affaires et d’emplois/stages.

France 2023 – Teaser

 

A ce jour, 19 villes sont candidates pour accueillir les rencontres de la compétition : Paris, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lens, Le Havre, Le Mans, Lyon, Marseille, Montpellier, Nanterre, Nantes, Nice, Rennes, Saint-Denis, Saint-Etienne, Sochaux, Toulouse et Valenciennes.

A noter que Sébastien Chabal et Frédéric Michalak ont été nommés Ambassadeurs de la candidature de France 2023.

https://twitter.com/FFRugby/status/829759605915910147

https://twitter.com/sebchabal/status/829772976585375744

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