A l’occasion du Congrès International qui a lieu la semaine dernière à Costa Navarino en Grèce, la Fédération Internationale de Ski a retenu la candidature française Courchevel – Méribel pour les Championnats du Monde de ski alpin en 2023.
Opposée à la station autrichienne de Saalbach Hinterglemm, la candidature française a été validée pour le championnat du monde de ski alpin de 2023. Courchevel et Méribel seront les hôtes de l’événement. Concernant le marketing et les droits TV de l’évènement, c’est l’agence Infront qui sera en charge de commercialiser ces produits.
« Nous avons évité le piège de l’arrogance, ce côté donneurs de leçons que l’on reproche parfois aux Français » Michel Vion, Président de la FF Ski
Dans une interview pour France Olympique, le président de la Fédération Française de Ski Michel Vion est revenu en détail sur la candidature. « Nous avons initié ce projet de candidature il y a deux ans. Nous avons mené, me semble-t-il, une belle campagne, sans énervement, sans précipitation, en essayant d’être pointilleux sur l’ensemble des aspects de la candidature. Je crois que nous avons adopté le ton juste, ni trop au-dessus, ni trop en-dessous. En particulier, nous avons évité le piège de l’arrogance, ce côté donneurs de leçons que l’on reproche parfois aux Français. Surtout, nous avions un bon dossier, avec deux belles stations de renommée mondiale. Quand la matière est là, ça aide. Nous avons été très méticuleux sur la manière de mener la candidature, avec le souci du détail, pour le stand, la présentation, l’anglais… Nous avons ainsi mis en avant des personnes capables de s’exprimer dans un très bon anglais, y compris des étrangers, à l’instar de Claudia Riegler, l’ancienne championne autrichienne aujourd’hui épouse d’Antoine Dénériaz – petit pied de nez à nos concurrents autrichiens – et qui est parfaitement anglophone, sa mère étant Néo-zélandaise. On a été très pros, très organisés, sur tout, y compris sur les tenues vestimentaires, les discours, et tout cela a surpris un peu. La belle campagne, c’est une chose, mais après, il faut convaincre les 16 votants. Il faut s’assurer qu’ils apprécient le dossier, le comportement, la présentation, et le transformer en vote. C’était ma partie à moi, j’y travaille depuis deux ans. Ce sont tous des camarades donc ce n’est pas facile de les convaincre que nous sommes meilleurs que les autres. Ça termine à 9 voix contre 6. C’est rassurant et c’est la preuve que nous avons fait un bon travail. »
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