La fin d’année 2011 a été compliquée pour Groupama. Affichant une perte annuelle de 1,7Mds d’euros, le groupe mutualiste entend redresser la barre. Groupama va réduire ses activités de sponsoring sportif. Les contrats de l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille pourraient ne pas être reconduits. Groupama réduirait également ses investissements auprès du navigateur Franck Cammas, mais pas avant l’arrivée de la Volvo Ocean Race à Galway a déclaré vendredi le directeur de la communication de l’assureur mutualiste, Sylvain Burel.
Pour l’avenir, « des réflexions sont engagées depuis le mois de février et on prendra une décision à l’été. En l’état des budgets, une deuxième participation à la course autour du monde en équipage avec escales est incertaine », a déclaré Sylvain Burel en téléconférence depuis Paris.
« Tout est ouvert. On décidera sur la base des informations dont on disposera d’ici à l’été. On regarde ce qui peut être sportivement intéressant. Le sponsoring voile ne peut pas échapper à la politique d’économies engagée par le groupe, a-t-il encore expliqué. Tout le monde va devoir faire des efforts, on va devoir réduire la voilure » a rajouté Mr Burel.
Groupama consacre actuellement 17 millions d’euros par an à la voile, pour l’essentiel à la Volvo Ocean Race. L’assureur est présent depuis 1997 aux côtés de Cammas et leur partenariat court jusqu’en 2015.
Ne se défaisant pas uniquement de son sponsoring voile, Groupama se séparerait également de certaines équipes de football. Les deux prestigieux clubs de Ligue 1, l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille, ne verront pas leurs contrats reconduits une fois la saison 2011-2012 clôturée. Groupama ne se désengage cependant pas complètement de ses partenariats sportifs et conserverait tout de même les Girondins de Bordeaux, l’AJ d’Auxerre et l’équipe de rugby du Stade Toulousain.
Alors qu’il rendait public ses résultats pour l’année 2011, le groupe d’assurance s’est incliné devant une perte de 1,7Mds d’euros. Ses nouveaux dirigeants se sont entendus sur un plan d’économies draconien. Considérés au second plan de leurs activités principales, ce sont les budgets de la communication et du sponsoring qui s’en retrouvent amincis.
Source : http://www.news-assurances.com
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