Cette semaine, les choses se sont accélérées pour Tennis Magazine. Tous les journalistes de la rédaction ont été convoqués pour un entretien préalable à un licenciement économique comme le rapporte La Lettre A.
Propriété de la holding Alvaba médias (Benjamin Badinter) depuis 2015, Tennis Magazine ne s’arrête pas pour autant mais change de formule et de fonctionnement. Même si le déficit s’est réduit depuis le rachat du titre à son fondateur Jean Couvercelle (-1,5M€ en 2015 à -509 000€ en 2017), la société éditrice Tennis Team Agency a donc décidé de réorganiser l’activité du titre Tennis Magazine.
« Suite à diverses informations incomplètes parues ce jeudi 31 janvier 2019 dans la presse, Tennis Team Agency confirme avoir pris ses dispositions pour réorganiser l’activité du titre Tennis Magazine, et en assurer la pérennité, aussi bien sous la forme d’un magazine papier de référence que dans l’espace numérique » précise un communiqué publié hier sur tennismag.com.
« Au lieu de 11 numéros en kiosques par an, les amoureux du tennis auront désormais accès à 18 numéros annuels, selon un dispositif éditorial ambitieux qui sera détaillé à nos abonnés et lecteurs après la parution en kiosque du numéro de février 2019 consacré notamment à l’Open d’Australie, ce samedi. Ce dispositif éditorial s’inscrira bien évidemment dans la lignée de la passion et de l’expertise qui a toujours qualifié l’offre de Tennis Magazine. Le service rendu aux abonnés se caractérisera par sa continuité et de nouveaux services en ligne. L’activité presse sera confiée au groupe Amaury (NDLR : L’Equipe notamment) et l’activité numérique à l’agence de presse CReaFeed dirigé par Cédric Rouquette ex-directeur de la rédaction numérique d’Eurosport (2010-2014), qui accompagne Tennis Magazine dans sa diversification depuis 2016. »
Depuis la publication de ce communiqué, de nombreuses personnes s’interrogent sur le chiffre de 18 numéros par an à venir. En réalité, le magazine papier va devenir bimestriel avec 6 numéros par an. En parallèle, des numéros seront produits pour le digital. Enfin, Tennis Magazine devrait produire 1 hors série papier par an.
Sur les réseaux sociaux, les réactions des principaux concernés et des fans de tennis sont nombreuses suite à l’annonce de la réorganisation de Tennis Magazine.
merci à tous ceux qui se manifestent pour exprimer et partager un sentiment d’immense tristesse et de reconnaissance envers tennis magazine…
— jean couvercelle (@jeancouvercelle) 31 janvier 2019
— JB Baretta (@jbbaretta) 1 février 2019
Journal (canal historique) qui fut très cher à mon coeur et que j’ai servi de 1988 à 2007, mais presse écrite papier/web, non massivement subventionnée, a peu de chance de s’en sortir avec effondrement pub. Plein de souvenirs et de voyages grâce à Tennis Magazine. #RIP https://t.co/oE5hI8JT7a
— Yannick Cochennec (@YCochennec) 31 janvier 2019
Mort de #TennisMagazine #tristesse pic.twitter.com/kThYji6nzD
— jstellon (@_jstellon) 31 janvier 2019
42 années d’écritures, de reportages, d’histoires chiffonnées en moins de 4 ans… Quel gâchis 😞 #tennismagazine pic.twitter.com/MRadkR3N38
— Benoit Maylin (@BenoitMaylin) 31 janvier 2019
Jeu Décisif reprend sur @YahooSportFR et j’y aborde la disparition d’un journal cher à mon cœur : @TennisMagazine1
👉🏼 https://t.co/mLHWWcXXA8
Et merci @jeancouvercelle !— Christophe Thoreau (@ChThoreau) 1 février 2019
#tennismagazine pic.twitter.com/Z5xGRtNJhs
— Benjamin Blot (@benjaminblot) 31 janvier 2019
La Une mythique de Tennis Magazine avec Richard Gasquet en 1996
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