Cette semaine, Airbnb et le Comité International Olympique (CIO) ont officialisé leur union. Un partenariat qui fait couler beaucoup d’encre notamment en France autour des JO de Paris 2024.
«Les hôteliers vont suspendre leur participation à l’organisation des JO 2024», a précisé hier Laurent Duc, président de la branche hôtellerie de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) à l‘AFP, en marge du 67e Congrès de l’organisation qui se tient jusqu’à jeudi à Biarritz.
La « concurrence déloyale » d’Airbnb est ainsi pointée du doigt par les acteurs concernés dans l’hexagone. Les enjeux économiques sont évidemment considérables.
70M$ de revenus pour les hôtes Airbnb au Japon avec la Coupe du Monde de Rugby 2019
Sponsor national des JO de Rio 2016 et de PyeongChang 2018n Airbnb a tiré profit de l’afflux de touristes. Selon une étude du Forum économique mondial, la capacité d’hébergement supplémentaire offerte par la plateforme Airbnb représentait l’équivalent de 257 hôtels lors des JO de Rio 2016. Au total, Airbnb a revendiqué 30 millions de dollars de revenus directs pour les hôtes.
Lors des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de Pyeongchang 2018, les hôtes Airbnb ont récolté un total de 2,3 millions de dollars en hébergeant 15 000 voyageurs.
Plus récemment, au Japon, les hôtes Airbnb ont accueilli à travers le pays plus de 650 000 voyageurs à l’occasion de la Coupe du monde de rugby 2019, générant ainsi plus de 70 millions de dollars de revenus pour les hôtes.
Précisons qu’Airbnb aurait très bien pu se passer du contrat signé avec le CIO pour remplir ses réservations dans les villes concernées par les JO jusqu’en 2028 mais la plateforme semble vouloir aller plus loin en proposant notamment de multiples expériences incluant la participation d’athlètes.
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