Créée en 2012, l’agence de marketing digital « Green Garden » est aujourd’hui un acteur reconnu dans la stratégie et la réalisation de contenus.
Dans le sport, Green Garden collabore notamment avec Nike, adidas, Asics, la FFF ou encore EA Sports.
Pour en savoir un peu plus sur les métiers de l’agence, nous avons posé quelques questions à Hash Moussa, co-fondateur de l’agence Green Garden Digital. Sa vision ? Créer des contenus avec et par des content creators, eux même user target des marques.
Sport Buzz Business : Pouvez-vous nous présenter Green Garden Digital en quelques lignes ?
Hash Moussa : Green Garden est une agence de marketing digital créée en 2012 et basée sur les territoires du sport, du lifestyle et de l’entertainement. Nous sommes une agence à taille humaine qui compte aujourd’hui une dizaine de collaborateurs. Nous nous inspirons de la pop culture, de l’urbain et des choses qui nous entourent pour réaliser des contenus et des campagnes authentiques en accord avec nos valeurs et celles de nos clients. Nous avons également la chance de travailler pour et avec des marques ou des communautés que nous aimons et nous ressemblent. Nous avons une vision et un fonctionnement différent d’autres agences, disons qu’on aime bien casser les codes. Nous ne souhaitons pas suivre les tendances mais les anticiper et être précurseur dans nos idées créatives.
« Nous ne souhaitons pas suivre les tendances mais les anticiper et être précurseur dans nos idées créatives »
SBB : Comment avez-vous vécu 2020 et quelles sont les perspectives pour Green Garden Digital en 2021 ?
HM : 2020 a été une année compliquée à gérer pour beaucoup d’entreprises et d’agences. Chez Green Garden Digital, nous avons eu la chance d’être sur un créneau porteur pendant cette période. En effet, avec la crise sanitaire, le digital a pris une place essentielle dans la vie des gens et les marques l’ont bien compris. Nous avons eu la confiance de nos clients qui ont continué à nous confier des missions et nous avons profité de ce temps qui nous a été donné pour réfléchir, nous adapter et penser de nouveaux concepts.
Nous avons bien fini l’année 2020 avec l’arrivée de nouveaux collaborateurs et la signature de nouveaux clients. En effet, nous avons renforcé notre partenariat Electronic Arts, gagné une nouvelle mission avec la Fédération Française de Football et Asics et nous venons de lancer un nouveau concept d’émission hebdomadaire, Carton Pl1, co-créée avec Citadium et disponible sur notre média Ptit Delire, une émission née pendant le premier confinement, d’ailleurs. On a su réfléchir pendant la crise pour prendre du recul et repartir à l’attaque.
SBB : Comment voyez-vous l’évolution du marketing digital dans le monde du sport dans les prochains mois ?
HM : Beaucoup de tendances et de nouveaux profils ont émergé ces derniers mois. Le digital était la tendance émergente forte d’hier, elle est désormais la réalité essentielle d’aujourd’hui. Nous ne savons pas quand nous pourrons refaire des évènements grand public ou des gros tournages en physique avec les sportifs alors pour chaque approche client et chaque réflexion stratégique, notre approche est différente de ce que nous pouvions proposer auparavant. Le principe de communauté, le sans-contact et la compassion vont notamment être des piliers sur lesquels s’appuyer dans les mois à venir avec des nouveaux formats forts qui ont émergés comme le podcast, le webinar ou encore le livestream.
SBB : Depuis quelques mois, de nouveaux clients vous font confiance comme la FFF, Asics, Timberland… Trouvez-vous que le regard des marques vis-à-vis de votre agence évolue ?
HM : Je ne sais pas si le regard des marques vis-à-vis de notre agence évolue mais une chose autre est sûre, nous ne voulons plus nous cacher. Aujourd’hui, nous assumons qui nous sommes et nous sommes prêts à montrer ce dont nous sommes capables. Nous nous sommes récemment renforcés avec l’arrivée de nouveaux collaborateurs sur des profils plus stratégiques et créatifs et nous avons la confiance de références dans les secteurs du sport, du lifestyle et de l’entertainment.
2021 est une nouvelle étape pour l’agence dans sa croissance mais nous n’allons pas changer qui nous sommes et allons continuer à travailler comme nous savons le faire, avec notre positionnement qui nous est propre et notre vision du sportstyle et sportculture.
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SBB : Comment vous démarquez-vous face à la concurrence ?
HM : Chez Green Garden Digital, nous ne travaillons qu’en direct. Lorsque nous souhaitons travailler avec un talent, nous évitons les multiples intermédiaires car depuis nos premiers jours nous sommes ultra connectés. Il y a toujours un moyen d’entrer en contact avec eux, d’autant que nous avons acquis une forme de légitimité́ grâce au bouche à oreille et grâce aussi à notre média Ptit Delire TV que beaucoup de talents suivent et regardent.
De plus, nous avons une réelle expertise e-commerce & drive to business auprès des équipementiers. À ce titre, nous créons des pages produits beaucoup plus expérientielles, à la manière des corners dans les magasins. Pour ce faire, nous avons encouragé́ nos clients à adopter une vision de marketing territorial. Exploiter le potentiel d’un asset de notoriété́ nationale ou internationale n’est pas forcement adapté à toutes les stratégies, beaucoup de consommateurs sont davantage attachés aux talents locaux.
« Nous nous inspirons de l’urbain, c’est notre marque de fabrique. Nous avons un contact direct avec ce milieu »
SBB : Vous avez également créé le média Ptit Delire TV. Un média mélangeant culture urbaine et sportive. Vous permet-il d’anticiper les tendances et de tester de nouveaux formats digitaux ?
HM : Ptit Delire TV est un média qui est né avant même la création de l’agence. Au début, c’était simplement un délire entre potes qui voulaient créer du contenu autour de sujets qui les passionnent avec des talents. Nous ne pensions pas que Ptit Delire Tv deviendrait une référence en termes de culture urbaine et de sport. Aujourd’hui, Ptit délire nous offre une légitimité supplémentaire auprès des marques tant ce média nous permet d’être connectés avec les talents, de pouvoir anticiper les tendances mais aussi de tester de nouveaux formats digitaux. C’est notre salle du temps comme dans Dragon Ball Z, nous nous inspirons de l’urbain, c’est notre marque de fabrique. Nous avons un contact direct avec ce milieu, et ce positionnement est une vraie valeur ajoutée, qui nous a permis d’être sollicités par de grandes marques sportives comme Nike, Adidas ou encore Asics, mais aussi des entités gaming, à l’instar d’EA Sports.
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SBB : Vous travaillez depuis plus de 3 ans en étroite collaboration avec Electronic Arts et notamment sur leur jeu phare FIFA. Comment vous renouvelez-vous chaque année pour proposer du contenu toujours plus créatif ?
HM : En effet, nous travaillons avec EA Games depuis 2012 dans un premier temps sur les Sims avant de se rapprocher d’EA Sports. Nous travaillons avec eux sur les stratégies globales des lancements de leur célèbre jeu mais également sur le développement des contenus dédiés à travers des vidéos et visuels statiques pour les clubs et joueurs partenaires. Des contenus destinés à alimenter leurs réseaux et promouvoir les caractéristiques du jeu des clubs concernés mais également ceux d’EA Sports. Cette année, nous avons travaillé sur l’aspect influence avec la mise en place d’un tournoi en partenariat avec le média Booska P et plusieurs rappeurs.
Electronic Arts nous fait confiance et nous pouvons faire parler notre créativité et montrer notre vision des choses. C’est important et c’est le fruit d’une belle relation client-agence. Nous avons déjà hâte de travailler sur FIFA22 !
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