Jeudi, SponsorLive a officialisé le lancement de sa nouvelle plateforme NFT dédiée au rugby avec « FanLivecards ».
En collaboration avec Blockchain Group et Tezos, la société de Fantasy qui compte parmi ses actionnaires Marc et Thomas Lièvremont ou encore Alain Roche s’attaque donc au marché des Non-Fungible-Tokens (NFT).
Dans le détail, FanLivecards se positionne (pour le moment ?) comme une place de marché spécialisée dans le rugby. A la manière de la plateforme Sorare dans le football, les passionnés de rugby pourront acheter des cartes individuelles et collectives de joueurs et clubs.
Pour ses débuts, la plateforme va lancer des collections de 3 clubs avec le Stade Français Paris, Pau et l’Aviron Bayonnais. « Nous venons également de signer avec Agen. Une dizaine de clubs français pourraient nous rejoindre prochainement. Marc et Thomas Lièvremont ont rencontré beaucoup de clubs de TOP 14 et Pro D2 ces derniers mois » nous précise Edgard Palle, cofondateur et directeur Stratégie Produits de Sponsorlive.
Pour concevoir cette nouvelle place de marché, FanLivecards s’est appuyé sur la plateforme Eniblock (The Blockchain Xdev) et la technologie blockchain (The Blockchain Group). Eniblock, plateforme tout-en-un favorisant le développement et le déploiement d’applications Web3, a ainsi permis à Fanlivecards de concevoir la marketplace de NFT rugby intégrant une expérience utilisateur dédiée.
« Pour l’instant, l’utilisateur reste sur notre plateforme et achète les cartes en euros mais à terme, n’importe qui pourra acheter et revendre ses cartes sur Tesos puis sur d’autres plateformes avec des cryptomonnaies. » ajoute Edgard Palle. Précisons que comme n’importe quel autre NFT, la revente de ces cartes virtuelles de rugby sera possible sur le marché secondaire (dans le courant du mois d’avril). Outre l’achat passion, ces NFT rugby seront donc également l’opportunité pour certains de réaliser quelques plus-values financières car le marché secondaire n’a de règle que l’offre et la demande. Sur la plateforme Sorare, de nombreux utilisateurs parviennent à revendre certaines cartes pour plusieurs centaines de milliers d’euros.
« Le vrai différenciateur avec une plateforme classique, c’est que nous sommes la première au monde à commissionner le club mais également le joueur »
« Le vrai différenciateur avec une plateforme classique, c’est que nous sommes la première au monde à commissionner le club mais également le joueur » nous détaille Edgard Palle. « Aujourd’hui, nous avons des contrats avec plus d’une centaine de joueurs. Le projet est mené par des rugbymen qui souhaitent un système plus vertueux. A chaque vente et revente de cartes, les joueurs toucheront également une commission, pas uniquement le club »
Pour chaque nouvelle sortie, les cartes seront proposées en différents niveaux de rareté et donc de prix, avec un système d’enchère. « 4 types de cartes seront en vente avec la « black » disponible en 1 exemplaire, la platinium disponible en 15 exemplaires, la gold en 150 exemplaires et la silver en 300 exemplaires. Les prix de départ sont de 1€, 2€, 7€ et 15€ avec un système d’enchère pour la première vente. Pour l’instant, l’utilisateur reste sur notre plateforme et achète les cartes en euros mais à terme, n’importe qui pourra acheter et revendre ses cartes sur Tesos puis sur d’autres plateformes avec des cryptomonnaies. »
« Notre road map est ambitieuse, on proposera bientôt une version anglaise. Nous discuterons avec des clubs et des équipes nationales comme les All Blacks et les clubs anglais par exemple. Concernant la Fédération Française de Rugby, des contacts ont été pris » ajoute le directeur Stratégie Produits de Sponsorlive. « Nous souhaitons toucher les fans mais également les crypto investisseurs. La plateforme permet aux clubs de s’adresser à leurs fans grâce à ces technologies, de créer un lien. En commissionnant également les joueurs, ça permet de toucher une communauté encore plus grande ».
« Nous souhaitons toucher les fans mais également les crypto investisseurs »
A l’image de ce que propose également Momentum lancé récemment par Luc Dayan et Antoine Kombouaré, FanLivecards pourrait également proposer quelques instants qui ont marqué les esprits des supporters.
« Nous souhaitons intéresser toute la communauté rugby, les collectionneurs et les investisseurs. La dimension ludique est importante, le rugby est aussi un jeu. Le modèle d’enchères devrait plaire au plus grand nombre » nous précise Marc Lièvremont, actionnaire de Sponsorlive. « Nous pouvons numériser un maximum de choses comme le drop d’une victoire ou un essai ».
Des NFT « Dieux du Stade » en attendant Vincent Moscato et autres légendes du rugby ?
L’autre possibilité offerte par le NFT sera de décliner également des cartes à l’effigie d’anciens joueurs. « Nous pourrons également proposer des cartes de légendes du rugby. Nous allons lancer une collection de cartes avec les Dieux du Stade grâce à des accords avec d’anciens joueurs. On pourra également peut-être avoir Vincent Moscato en mode vintage 1998, avec son accord. A mon grand regret, ce qui est sur, on ne pourra pas le voir sur une carte des Dieux du Stade car Max Guazzini ne lui a pas proposé de poser dans le calendrier à l’époque alors qu’il avait sa place (rires) » ajoute Marc Lièvremont.
De son côté, Thomas Lombard, Directeur Général du Stade Français Paris, s’est réjouit dans un communiqué d’être le premier club de TOP 14 à rejoindre la plateforme NFT. « Promouvoir le rugby différemment, de manière plus moderne et décalée est dans l’ADN de notre club. Ce projet innovant nous a d’autant plus séduit qu’il valorise les joueurs, ce qui est essentiel pour l’image de notre club. La plateforme FanLivecards va permettre à nos supporters de développer les liens avec les joueurs et de renforcer leur attachement au Stade Français Paris. Nous sommes fiers d’être le premier club de TOP 14 à pouvoir proposer cette technologie innovante et ludique à toutes nos communautés».
Bientôt un jeu de fantasy rugby
Après le lancement de cette marketplace NFT rugby, la plateforme annonce également le lancement dès la saison prochaine d’un jeu de fantasy. Grâce à leurs cartes, les supporters pourront constituer leur équipe et affronter d’autres utilisateurs. Une expérience gaming que propose déjà la société dans le football avec FanLive Fantasy.
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