Mercredi, le Stade Brestois a dévoilé les premiers visuels et détails de son projet « raisonné » de stade. L’outil en forme de coque de bateau devrait, si tout se déroule comme prévu, être livré pour 2026.
Ce nouveau stade souhaité par les propriétaires du club pourra accueillir jusqu’à 15 000 personnes. Prix de l’investissement : 85 millions d’euros (hors infrastructures publiques).
« Un nouveau stade, une nécessité ». Le Stade Brestois devrait quitter dans quelques années le stade Francis le Blé, propriété de la ville de Brest. Malgré différentes phases d’agrandissement, les installations vieillissantes posent aujourd’hui problème, tout comme son emplacement qui réduit les possibilités de rénovation et provoque des nuisances.
A partir de 2026, date de livraison du nouveau stade, le club breton s’expatriera dans la zone du Froutven à Guipavas, à l’est de la Métropole de Brest, sur un terrain fonctionnel et accessible de 18 hectares.
Comme bon nombre de clubs français qui bénéficient d’un stade récent, le Stade Brestois a choisi de quitter le centre ville pour jouir d’une plus grande souplesse.
Aux antipodes des enceintes surdimensionnées
En revanche, contrairement aux grosses écuries du championnat, Brest s’apprête à construire un « stade raisonné et accueillant, pour permettre au club de s’installer durablement dans l’élite du football français« . Ce nouvel outil pourra accueillir jusqu’à 15 000 personnes, 10 800 places étant réservées au grand public.
« L‘historique des affluences du SB29 en L1 montre qu’une jauge à 15 000 places est suffisante. Lors de la saison 2019/2020, seule la rencontre avec le Paris Saint-Germain a dépassé les 14 000 places vendues », se justifie le club breton dans un communiqué. Un taux de remplissage de 95% est espéré en cas de présence en Ligue 1 Uber Eats, contre 70% en cas de descente en Ligue 2.
https://twitter.com/SB29/status/1509123568633794561
Un stade durable pensé pour le confort des spectateurs
Ce qui fait la particularité de cette future enceinte, c’est aussi son design, « unique en France ». François de la Serre, architecte du projet de l’Espace Froutven a opté pour un stade en forme de coque de bateau, histoire d’appuyer sur la signature territoriale.
« L’architecture du stade et son positionnement sur le site prennent en compte les vents dominants, afin d’assure le confort des spectateurs et la ventilation de la pelouse. L’intégration des énergies renouvelables (photovoltaïque et éolien) participe à la conception d’un stade durable », explique-t-il.
« Avec 6 accro-mâts de plus de 40 mètres de haut et ses voiles hissées aux couleurs du club, l’architecture est baignée par la culture maritime bretonne. Une initiative unique en France qui permettrait à l’enceinte d’être clairement identifiable, aux quatre coins du monde. Nul ne pourrait qu’ici c’est Brest », ajoute François de la Serre.
« Un outil qui vivra 365 jours/an »
« Nous devons concevoir un outil qui vivra 365 jours/an. Saisissons cette opportunité pour créer un nouvel équipement structurant, qui viendra enrichir l’offre de restauration et de loisirs sur le territoire », écrivent les co-présidents du Stade Brestois Gérard et Denis Le Saint, porteurs du projet.
2000 m2 du stade seront réservés aux loisirs et à l’e-sport. Des visites guidées, des « escape game », des activités accro-mats avec tyrolienne seront organisées dans l’enceinte.
Ce projet de stade, d’une superficie totale de 33 350 m2, devrait coûter près de 85 millions d’euros, sans compter les infrastructures publiques. A noter que 18% de surfaces seront imperméabilisées contre 65% sur le projet de 2018.
A l’heure où de nombreux clubs européens optent pour le naming de leur stade, le Stade Brestois ne semble pas pencher vers cette option.
Planning prévisionnel :
- 2022 : délibération du conseil de la Métropole de Brest
- 2023 : dépôt du permis de construire
- 2024 : début des travaux
- 2026 : livraison du stade
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