Aujourd’hui, adidas a annoncé que le ballon officiel de la prochaine Coupe du Monde de football 2022 organisée au Qatar sera connecté. Une première dans l’histoire de la compétition organisée par la FIFA.
Dans le détail, ce ballon connecté vise à fournir des données en temps réel aux arbitres pour les aider dans l’utilisation de la VAR (Video Assistant Referee), notamment pour les hors-jeux.
A l’intérieur du Al Rihla, nom donné au ballon de la Coupe du Monde, on retrouve un capteur de mouvement stabilisé au centre du ballon par un système de suspension. Un capteur alimenté par une batterie rechargeable, qui peut être chargée par induction.
L’équipementier adidas l’assure, cette technologie est imperceptible pour les joueurs et n’affecte pas ses performances. Une technologie développée en étroite collaboration avec la FIFA et KINEXON et testée avec un certain nombre de clubs professionnels et lors de compétitions dont la Coupe arabe de la FIFA et la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2021.
« Cette technologie est l’aboutissement de trois années de recherche et de tests dédiés par la FIFA et notre partenaire adidas pour offrir la meilleure expérience possible aux arbitres, équipes, joueurs et fans qui se rendront au Qatar » précise Johannes Holzmüller, Directeur Football Technology & Innovation à la FIFA. « Nous sommes impatients de voir la technologie de hors-jeu semi-automatisée et la technologie du ballon connecté en action lors de la Coupe du Monde 2022. »
Le ballon adidas Al Rihla dans sa version connectée sera utilisé lors des 64 matchs de la Coupe du Monde Qatar 2022. Un ballon « dopé » à la technologie qui ne sera pas commercialisé.
La technologie semi-automatisée de détection du hors-jeu
Un ballon connecté qui accompagne donc l’utilisation de la technologie semi-automatisée de détection du hors-jeu pour la Coupe du Monde de la FIFA 2022 au Qatar. Cette nouvelle technologie utilise 12 caméras placées sous le toit du stade afin de suivre le ballon ainsi que chaque joueur (jusqu’à 29 points de données contrôlés 50 fois par seconde) ce qui détermine leur position exacte sur le terrain. Les 29 points de données contrôlés comprennent les extrémités et membres pertinents pour l’analyse des situations de hors-jeu.
« La décision finale reviendra toujours aux arbitres et aux arbitres assistants sur le terrain. »
Nous savons que, parfois, le processus de vérification d’un éventuel hors-jeu prend trop de temps, surtout lorsque cela se joue à quelques centimètres. C’est là que la technologie semi-automatisée de détection du hors-jeu s’avère cruciale : pour permettre des décisions plus rapides et plus précises » ajoute Pierluigi Collina, Président de la Commission des Arbitres de la FIFA. « Les tests ont été très fructueux et nous sommes convaincus que nous disposerons au Qatar d’un outil qui apportera une aide précieuse aux arbitres et arbitres assistants, afin qu’ils puissent prendre les décisions les plus justes possibles. Ce n’est cependant pas un ‘hors-jeu robotisé’, comme le disent certains. La décision finale reviendra toujours aux arbitres et aux arbitres assistants sur le terrain. »
Laisser un commentaire