En 2022, Sport Buzz Business célèbre ses 10 ans d’existence ! En 10 ans, le site a accueilli de nombreux journalistes, blogueurs et passionnés de marketing sportif pour des missions de rédaction et de développement.
Pendant ces 10 années, plus de 20 personnes sont ainsi « passées » chez Sport Buzz Business, dans le cadre de missions diverses, stages, blogging, pigistes…
Dans les prochaines semaines, nous vous proposons de découvrir le profil et le parcours de certains d’entre eux avec la rubrique « Que sont-ils devenus ».
Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir le témoignage de Mohammed-Yamin Hamli !
SBB : A quel moment as-tu commencé à écrire en tant que Blogueur sur Sport Buzz Business ? Quelle était ta situation à l’époque ?
Mohammed-Yamin Hamli : J’ai commencé à écrire des articles sur Sport Buzz Business il y a dix ans. À l’époque, je venais de me réorienter en Communication après un an en Angleterre. Ce voyage a été un déclic. J’ai toujours été passionné de sport, particulièrement de football. Je voulais l’associer avec mon métier. Problème : je n’ai aucun contact. Je suis scolarisé dans une fac en Seine-Saint-Denis. Les professionnels du marketing du sport n’allaient pas venir à moi. Il fallait que je trouve un moyen de venir à eux et que je leur apporte quelque chose. Pas un simple « bonjour je suis étudiant en Communication, je cherche un stage ».
Avec l’étiquette « SBB », le rapport de force s’était équilibré. Je les contactais pour mettre en valeur leur travail. C’est un levier important dans ce milieu pour gagner en visibilité en interne mais aussi dans le milieu. C’est comme ça que j’ai commencé à m’insérer dans le milieu et écrire mes premiers articles. Je me concentrais principalement sur l’actualité et l’analyse des équipementiers sportifs car mon rêve était d’intégrer Nike et adidas.
« Les professionnels du marketing du sport n’allaient pas venir à moi. Il fallait que je trouve un moyen de venir à eux »
SBB : Quel est ton meilleur souvenir concernant un évènement auquel tu as participé ? As-tu une anecdote à nous partager sur les différents évènements que tu as pu couvrir ?
MYH : Beaucoup de beaux souvenirs. J’en ai 3 qui me viennent en tête.
Le premier, c’est un tournoi avec Orange au Z5 à Marseille en présence de Zinedine Zidane. Il avait dédicacé mon maillot et j’étais le seul à qui il avait écrit son prénom dessus (rires).
Le deuxième, c’est la conférence de presse de beIN Sport en 2012 avec Nasser Al-Khelaifi, Président du Paris Saint-Germain et Charles Biétry, grand homme des médias. C’était impressionnant car je m’intéressais beaucoup aux actions de soft-power du Qatar et le lancement de la chaîne a été un moment charnière car il s’agissait d’un rebranding de la branche sport de la célèbre chaîne Al Jazeera Sport. Aujourd’hui, elle est toujours là et est présente dans le monde entier.
Ensuite, c’est la signature du contrat long terme de Karim Benzema avec adidas. J’ai toujours été fan de Benzema et j’étais passionné par le marché des équipementiers sportifs, notamment le sponsoring.
Il y a plein d’autres moments. C’était aussi beaucoup de rencontres comme Kevin (Geoffroy) et Franck (Caudrelier) avec qui je suis toujours en contact. Beaucoup de travail et de sacrifices aussi. On travaillait dur mais ça en valait la peine. Ça a fait énormément de différence dans la suite de mon parcours professionnel.
SBB : Quel est ton poste aujourd’hui ?
MYH : Aujourd’hui, j’occupe le poste de responsable France au sein de l’application Tonsser. C’est l’application leader en Europe pour les joueurs de foot amateur. Mon rôle est de faire en sorte que l’application soit connue, utilisée et aimée par le maximum de joueurs amateurs et que la marque « Tonsser » ait en France des prises de paroles et des partenariats commerciaux cohérents et impactants pour nos utilisateurs. On travaille avec des marques comme adidas, Nike, Puma etc…
« Il faut qu’un étudiant arrive à créer « sa marque ». C’est un milieu ultra-concurrentiel, il faut savoir se démarquer de la concurrence »
SBB : Peux-tu nous retracer ton parcours professionnel ? Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui souhaite travailler dans l’univers du sport au sens large ?
MYH : En parallèle de mon activité chez SBB et mes cours à la Fac, je bossais dans le retail (Go Sport, Decathlon, Nike, PSG Store). Ça m’a permis d’intégrer le service sponsoring de Nike en stage de 6 mois pendant ma 3ème année de licence. Ensuite, j’ai fait 2 ans d’alternance chez Nike pour mon master. À la sortie de l’école, j’ai enchaîné les CDD et les missions intérim chez Nike. Puis, j’ai vu le projet Tonsser. J’ai accroché et aujourd’hui ça fait bientôt 5 ans que j’y suis !
Le conseil à un étudiant serait de se démarquer. Il faut qu’un étudiant arrive à créer « sa marque ». C’est un milieu ultra-concurrentiel, il faut savoir se démarquer de la concurrence. Ensuite, il est important d’être patient. J’ai fait énormément de projets ou de job bénévole quand j’ai débuté. J’ai pris énormément d’expériences grâce à ça. Il ne faut pas avoir peur de commencer petit et s’impliquer dans des associations ou le club du coin. En tant que recruteur, je privilégie toujours l’expérience aux dépens de la théorie. Quelqu’un qui a même essayé de faire, plutôt que quelqu’un qui prétend faire.
SBB : Qu’est-ce qui te fait vibrer aujourd’hui dans la communication par le sport et le sport business de manière générale ?
MYH : On a la chance d’avoir « un prétexte » qui est le sport pour pouvoir communiquer. Quoi de plus universel et fédérateur que le sport. Aujourd’hui, ce que j’aime c’est l’authenticité et la dimension émotionnelle qu’ont certaines marques. Les consommateurs se fichent un peu que ton produit soit super cool, qu’il ait une telle fonctionnalité. Elles ne font que parler d’elles. Les consommateurs s’en foutent. Les marques doivent être une plateforme. Il doit avoir de l’interaction. Le meilleur moyen de toucher une personne, un groupe ou une communauté, c’est de raconter une histoire. C’est d’humaniser.
SBB : En tant que professionnel, continues-tu à suivre les actus sur le site ?
MYH : Bien sûr ! Ça permet de faire ma veille et de s’inspirer de dispositifs ou activations. C’est toujours un plus pour rester connecté avec le marché. On poste aussi souvent des offres d’emplois. N’hésitez pas à postuler ! (Rires)
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