En 2022, Sport Buzz Business célèbre ses 10 ans d’existence ! En 10 ans, le site a accueilli de nombreux journalistes, blogueurs et passionnés de marketing sportif pour des missions de rédaction et de développement.
Pendant ces 10 années, plus de 20 personnes sont ainsi « passées » chez Sport Buzz Business, dans le cadre de missions diverses, stages, blogging, pigistes…
L’occasion de découvrir le profil et le parcours de certains d’entre eux avec la rubrique « Que sont-ils devenus ».
Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir le témoignage d’Emile Gillet !
SBB : A quel moment as-tu commencé à écrire sur Sport Buzz Business ? Quelle était ta situation à l’époque ?
Emile Gillet : Hello ! J’ai commencé à écrire pour Sport Buzz Business en mai 2018. À l’époque j’étais étudiant en première année de journalisme à l’ISCPA Lyon. C’était mon deuxième stage après un mois à Trashtalk, site leader sur l’actualité basketball en France, mais mon premier en présentiel et sur le terrain.
SBB : Quel est ton meilleur souvenir concernant un évènement auquel tu as participé et/ou une rencontre ? As-tu une anecdote à nous partager sur les différents évènements que tu as pu couvrir ?
EG : Si je devais citer une rencontre, je donnerais forcément ton nom, Alexandre Bailleul, le rédacteur en chef de SBB ! C’est toi qui m’a fait confiance alors que je partais de zéro dans le métier, qui m’a beaucoup appris et avec qui je me suis bien marré pendant mon stage. Sinon je retiens mon dernier jour puisque nous avions été à Saint-Etienne pour la révélation des nouveaux maillots Coq Sportif de l’ASSE. Un après-midi très sympa avec un barbecue où étaient présents dirigeants, staff et joueurs du club et surtout un tournoi de la presse où je n’avais pas été trop mauvais, malgré un t-shirt clairement trop grand pour moi.
« J’ai signé il y a quelques semaines en CDI à La Chaîne L’Équipe »
SBB : Quel est ton poste aujourd’hui ?
EG : Après quelques mois en tant que journaliste pigiste pour plusieurs médias, j’ai signé il y a quelques semaines en CDI à La Chaîne L’Équipe. J’y occupe un rôle un peu hybride et difficile à expliquer, mais je vais quand même essayer : en tant que chef d’édition, je suis en quelque sorte co-rédacteur en chef de L’Équipe du soir avec le présentateur. Ça implique la préparation de l’émission avec nos équipes en amont, puis d’être en régie pendant le direct. Là, je communique avec tout le monde, en étant notamment dans l’oreillette !
SBB : Peux-tu nous retracer ton parcours professionnel ? Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui souhaite travailler dans l’univers du sport et/ou des médias au sens large ?
EG : Mon parcours est plutôt classique : j’ai profité des stages durant mes quatre ans d’études (un Bachelor de trois ans à Lyon, puis un M1 spécialisé journaliste sportif à Paris) pour me faire les dents : Trashtalk, Sport Buzz Business, France Football deux fois, La Chaîne L’Équipe et SoFoot. Au gré des différentes rencontres dans ces stages, j’ai pu tisser mon réseau pour tenter ma chance à droite à gauche. Ensuite il n’y a «plus qu’à» se donner à fond pour réussir et rester ! Mon conseil c’est donc celui-là : profiter de chaque opportunité pour créer des contacts, ça servira forcément à un moment ou un autre.
« Mon conseil : profiter de chaque opportunité pour créer des contacts, ça servira forcément à un moment ou un autre »
SBB : Qu’est-ce qui te fait vibrer aujourd’hui dans la communication par le sport, le sport business et les médias de manière générale ?
EG : Ce qui est génial, c’est que c’est en évolution constante ! Aussi bien via les Unes L’Équipe, les publicités ou les réseaux sociaux, on sent que ce monde change en même temps que la société et nous surprend toujours.
SBB : Sur ces 10 dernières années, quelles sont les activations / dispositifs / actualités qui t’ont marqué ?
EG : Question difficile, mais comme je suis assez jeune (22 ans), je suis obligé de parler des activations liées aux grandes compétitions sportives. D’emblée, je pense à Nike lors des Coupes du monde de football. Une bonne activation, c’est quelque chose qui reste en tête au fil des années, et à ce niveau-là je n’ai rien oublié, entre leurs slogans ou leurs publicités spectaculaires notamment pour l’édition 2014 où ils s’étaient surpassés dans un genre un peu cartoon.
SBB : Par rapport à ton métier d’aujourd’hui et ton expérience passée, quelles seront les tendances lourdes des 10 prochaines années concernant les médias dans le sport et l’industrie du sport en général ?
EG : Je dirais que la tendance globale est à l’ouverture. C’est un terme un peu général, mais l’idée est de dire que le sport et donc les médias ne laissent plus personne ni aucun événement majeur sur le bord de la route. Il n’y a qu’à voir l’ampleur du traitement de l’Euro féminin qui vient de s’achever pour s’en rendre compte. Les médias ont bien pris la vague du sport business, donc ils suivront parfaitement cette tendance. Reste à voir comment sera traité la question écologique, encore trop souvent mise sous silence par les médias généralistes.
SBB : En tant que professionnel, continues-tu à suivre les actus sur le site ?
EG : Bien sûr ! Déjà, je suis abonné à la newsletter, donc si jamais je n’ai pas eu le temps d’aller sur le site, le meilleur des infos vient à moi : pratique ! Mais de manière générale, j’ai gardé ce réflexe. Passer chez SBB, ça vous marque (rires).
A lire aussi
[SBB 10 ans] – Que sont-ils devenus ? Michael Weisz, co-fondateur de Shapeheart
[SBB 10 ans] Que sont-ils devenus ? Kevin Geoffroy, Co-Fondateur du groupe SPK
[SBB 10 ans] Que sont-ils devenus ? Mohammed Yamin-Hamli, responsable France chez Tonsser
SBB célèbre ses 10 ans « Que sont-ils devenus ? » Franck Caudrelier, co-fondateur de Gibus Cycles
Laisser un commentaire