Interview : Thomas Mekhiche, présentateur de Téléfoot (TF1) pendant la Coupe du Monde de football Qatar 2022

crédit : Sport Buzz Business

Thomas Mekhiche travaille à TF1 depuis 2015. Depuis dimanche dernier, le journaliste remplace Grégoire Margotton à la présentation de l’émission Téléfoot le temps de la Coupe du Monde au Qatar.

Dans une longue interview réalisée dans les locaux de TF1, il évoque son parcours, ses ambitions et ses conseils pour les jeunes journalistes. Le tout dans une super ambiance.

 

Sport Buzz Business : TF1 est diffuseur de la Coupe du Monde 2022, quelle sera votre place dans ce dispositif ? 

Thomas Mekhiche : Je serai sur place, je pars demain matin (NDLR : mercredi). Ce sont les derniers préparatifs, on fait les valises…

 

SBB : On met quoi dans les valises ?

TM : On met beaucoup de costumes parce qu’il va falloir être présentable ! J’ai aussi pris des affaires de sport pour aller courir avec mon ami Bixente Lizarazu qui lui a ramené tout l’attirail évidemment. S’il avait pu prendre son tatami, il l’aurait fait (rires). Il m’a bien dit « Prends tes affaires de sport parce que si on a un peu de temps libre on va en faire ! ». Le problème c’est que son temps libre, ça sera à 6h du matin… C’est un lève-tôt. Il lui faut au moins ses 2 heures quotidiennes de sport.

 

SBB : Votre présence au Qatar dépendra-t-elle du parcours des Bleus ?

TM : Logiquement, je reste toute la compétition au Qatar pour présenter Téléfoot tous les dimanches. Nous présenterons l’émission sur place jusqu’au bout de la compétition, quel que soit le parcours des Bleus. Je vais être mobilisé aussi sur les Mags de Denis Brogniart les soirs de match de l’Équipe de France, pour intervenir en faisant éventuellement des duplex avec des supporters ou des familles de joueurs. Je vais aussi faire du reportage puisqu’on aura une rubrique dans le mag qui s’intitule « globe trotteur » avec les coulisses de la compétition. Nous irons voir par exemple les supporters néerlandais qui font la fête dans leur fan zone, passer l’après-midi avec eux pour montrer comment ils vivent l’évènement.

 

SBB : Vous avez présenté votre premier Téléfoot dimanche dernier, quel était votre état d’esprit avant cette première ? Recherchiez-vous ce rôle de présentateur ? 

TM : C’est un exercice qui me plaît énormément et où je me sens à l’aise. Quand vous arrivez à rentrer en tant que chroniqueur dans l’émission que vous regardez depuis que vous êtes petit, c’est un honneur ! Encore aujourd’hui, je me dis qu’il y a eu un beug dans la matrice. Si vous m’aviez demandé ça il y a une quinzaine d’années, j’aurai répondu que « J’avais quand même plus de chances de gagner l’Euro Millions que de finir présentateur de Téléfoot, ou même chroniqueur ». Sincèrement, c’est un honneur… Je peux vous citer pas mal de présentateurs de l’émission. Ça a commencé avec Pierre Cangioni, derrière il y a eu Didier Roustan, Thierry Roland, Thierry Gilardi, paix à son âme, Christian Jean-Pierre, Grégoire (Margotton) …Arriver derrière tous ces grands noms, tu te dis « Waoh quand même ! ».

 

SBB : A 36 ans, vous êtes le plus jeune à avoir présenté l’émission non ? 

TM : Je vous avoue que ce n’est pas quelque chose que je suis allé voir. Mais merci pour l’info (Il sourit). En tout cas, je suis très fier et très heureux d’être là, mais je considère que je suis vraiment au tout début de l’aventure. C’est bien d’atteindre ses objectifs, mais il ne faut pas s’endormir.

« Sport, divertissement… Une carrière à la Denis Brogniart, c’est sûr que ça fait rêver »

SBB : TF1 n’est pas un média 100% sport. A terme, êtes-vous êtes ouvert à présenter autre chose que du sport sur la chaîne ?  

TM : Je suis ouvert. J’ai commencé Téléfoot en 2016 sur le digital, je n’étais pas du tout à l’antenne, ça s’appelait « Téléfoot l’After ». C’était tourné sur le plateau de l’émission dans la continuité de Téléfoot. J’étais chroniqueur, Fred Calenge présentateur. Ça se passait hyper bien. Au bout d’un an, on m’a proposé d’intégrer l’émission en tant que chroniqueur, j’ai dit « vamos » ! Et récemment, on m’a proposé de présenter Téléfoot lorsque Grégoire (Margotton) n’était pas là. J’ai vraiment fait étape par étape et c’est une fierté d’avoir gravi les échelons au fil des années.

En tout cas, j’adore imaginer, discuter de ce qu’on pourrait faire. J’ai régulièrement des échanges avec mon rédacteur en chef, Marc Ambrosiano, mais aussi Julien Millereux, le directeur des sports. Ils m’ont fait confiance, je leur ai fait confiance… Et jusqu’à maintenant cela fonctionne. J’ai par exemple présenté le Mag pendant la Coupe du Monde de Rugby Féminine, une nouveauté pour moi !

Julien Millereux (le directeur des sports à TF1) m’a soumis le projet et m’a demandé si ça m’intéressait. J’ai tout de suite accepté le défi. Pendant 5 semaines, j’ai découvert un autre univers et j’ai adoré. Je progresse, je continue d’apprendre et c’est un plaisir. Il faut savoir qu’à TF1, les choses se construisent étape par étape, et c’est ce que j’aime aussi dans mon parcours.

SBB : C’est quoi votre semaine type de travail ? 

TM : Ça commence le mardi avec la conférence de rédaction, on prépare les thèmes que l’on va aborder dans l’émission et on commence à faire les reportages, etc. Il faut savoir que j’ai présenté Téléfoot dimanche dernier, mais dans la semaine, je n’étais pas focus que sur ça. J’étais chez Jordan Veretout à Marseille pour suivre la liste de Didier Deschamps pour la Coupe du Monde. Le lundi, j’ai présenté « La Quotidienne » sur le digital. À partir de vendredi, je me suis mis sur l’émission du week-end. On commence à regarder les sujets, on échange avec les journalistes qui produisent les sujets, les angles qu’ils vont choisir. De là, je commence à écrire l’émission. Depuis un an, on a récupéré les images de la Ligue 1 donc le samedi, c’est surtout le Championnat de France. En ce qui me concerne, j’ai plusieurs casquettes à TF1 avec le digital et l’antenne, donc ça fait des semaines bien remplies, mais c’est ce qui me plait.

« J’ai toujours tout fait au culot »

SBB : Avant votre arrivée à TF1, quel a été votre parcours professionnel ? 

TM : Je ne rêvais pas du tout d’être journaliste parce qu’on ne m’a jamais dit que je pouvais l’être. J’étais en école de commerce et je m’ennuyais vraiment… J’ai toujours été fan de football, depuis gamin. Je viens d’une ville qui s’appelle Dreux, où tu ne rencontres pas les mêmes personnes qu’à Paris. Pour moi, c’était un rêve inaccessible. Si tout jeune, on m’avait dit « Tu sais comme tu aimes énormément le foot, si tu veux devenir journaliste, tu peux. », je pense que je me serai mis cet objectif en tête. Ce n’est que lorsque j’ai fait mes études à Paris et que j’ai commencé à rencontrer des personnes et que je me suis autorisé à me dire : « Il y a peut-être quelque chose à faire finalement, ce n’est pas si inaccessible que ça… ».

 

SBB : Et ensuite ? 

TM : J’ai envoyé des CVs un peu partout et j’ai été pris en stage à RMC. C’est comme ça que j’ai mis un pied dans le journalisme. Je devais relayer tout le contenu des émissions sports de l’antenne sur le digital. Il y avait des blogs pour toutes les émissions « Luis attaque », « L’After Foot », « Le Moscato Show »,…

Pour la petite histoire, quand je suis rentré à RMC fin 2010, début 2011, le rédacteur en chef du foot s’appelait Marc Ambrosiano, qui est aujourd’hui mon rédacteur en chef à Téléfoot. Donc, dès le premier jour où j’ai mis un pied dans le journalisme, alors que j’étais encore en école de commerce, j’ai rencontré celui qui est encore mon patron aujourd’hui.

J’ai fait mes classes à RMC et mon école, c’était le terrain. En réalité, j’ai toujours tout fait au culot : Pour rentrer à RMC, je l’ai fait au culot. Cela a été le cas par la suite à L’Équipe 21 et Eurosport. Ils m’ont pris en pige et j’ai commencé à faire des sujets, puis du commentaire de match, journaliste bord terrain…

 

SBB : Et votre carrière à la télévision a commencé 

TM : C’était en 2014, un chroniqueur dans une émission foot de L’Équipe 21 n’était pas là parce qu’il était malade. On m’a demandé si j’étais partant pour le remplacer, et j’ai répondu « ok » ! Je n’avais jamais fait de télévision avant. Ils m’ont donné un costard, et ça s’est super bien passé !

 

SBB : Donc vous êtes resté 2 ans à RMC ?

TM : Oui, j’ai fait 2 ans à RMC avec un stage et des piges. Ensuite à L’Équipe 21 où je faisais des sujets et je suis passé dans la peau de présentateur de JT. Sur Eurosport, je faisais le bord terrain sur les matchs de football ainsi que des interviews de coachs.

Fin 2015, j’ai recroisé Marc Ambrosiano, rédacteur en chef à Téléfoot, que je connaissais depuis 2010 à RMC. Je lui ai dit « tu sais que je suis dans le football aujourd’hui, si tu as besoin un jour pour Téléfoot n’hésite pas ! » Il est revenu vers moi en me disant « On a une émission qui s’appelle ‘‘Téléfoot, l’After’’ présenté par Frédéric Calenge sur le digital. Envoie des maquettes de chroniques que tu pourrais proposer ». Alors évidemment je l’ai fait, et mon aventure à TF1 a commencé ainsi.

« Il faut s’adapter, c’est indispensable ! Quand je dis cela, je ne le vois pas comme une contrainte, mais au contraire comme une opportunité »

SBB : Votre profil « jeune » correspondait aussi avec la cible de l’émission diffusée sur le digital… 

TM : Complètement ! «  La Quotidienne de Téléfoot » a été créé par Jérôme Saporito (qui est aujourd’hui directeur de la chaîne L’Équipe) pour répondre à un besoin. Ce dernier m’a demandé si je me sentais capable de lancer un format digital court basé sur une marque historique comme TELEFOOT . J’ai tout de suite été partant !

On a commencé sur notre chaîne YouTube avec 25 000 abonnés et on en a plus d’1 million aujourd’hui ! On a vraiment su créer un format et fédérer autour du programme. Aujourd’hui, je suis beaucoup moins présent sur la quotidienne, mais je suis très heureux d’être dans le partage, et de voir que d’autres jeunes journalistes prennent autant de plaisir à présenter ce format génial.

 

SBB : En parlant du digital, comment percevez-vous l’évolution des modes de consommation ? Qu’est-ce que ça change dans votre métier ? 

TM : Il faut s’adapter, c’est indispensable ! Mais quand je dis ça, je ne le vois pas comme une contrainte, mais comme une opportunité. C’est ce qu’on a fait avec « La Quotidienne de Téléfoot ». On avait une marque très forte qui s’appelle « Téléfoot » et qu’on utilisait seulement 1 heure par semaine le dimanche matin. Alors que tout le monde connaît cette émission depuis 1977. Donc on a su s’adapter. Je prends l’exemple de Téléfoot parce que c’est mon domaine, mais c’est pareil avec « Danse Avec Les Stars », avec « The Voice » mais aussi avec « Demain nous appartient » ou encore avec « Ici Tout Commence ». Chaque programme de TF1 est disponible, voire complété sur le digital.

 

SBB : Et le digital est également une opportunité, sous conditions d’être bon, de se faire remarquer. 

TM : Bien sûr ! Il y a de la place pour tout le monde, si tu es bon ! Peut-être que si à l’époque, le digital avait été aussi développé qu’aujourd’hui, j’aurai pris mon téléphone et j’aurai commencé à faire des vidéos. Moi, je trouve ça génial ! Tant que le contenu est bon, que tu arrives à trouver un public et fédérer autour de toi, alors pour moi, il n’y a pas de différence entre la télévision et le digital. J’aime quand on me parle de projet, pas de plateforme !

«  TF1 me fait confiance en m’offrant le rôle de présentateur, à moi de faire le boulot »

SBB : Justement, comment voyez-vous l’évolution du métier de journaliste sportif dans les 10 prochaines années ? Et comment voyez-vous votre évolution ? Est-ce que Téléfoot sera toujours diffusé à la télévision ? 

TM : Je crois encore très fort à la télévision ! Téléfoot, je l’espère, sera toujours à la télévision et sera toujours aussi fort sur le digital. Encore une fois, on s’adaptera aux évolutions. Évidemment, la consommation va continuer d’évoluer. Tablette, ordinateur… Peu importe. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’on s’y adaptera. Évidemment que je me vois toujours à TF1 dans 10 ans ! Nous sommes dans une super relation aujourd’hui. Alors, je ne vois pas pourquoi j’irai voir ailleurs.

 

SBB : De plus en plus d’études attestent que les jeunes ont du mal à regarder un match en entier pendant 90 minutes, que c’est trop long… 

TM : Il y a plein de moyens de rendre les matchs plus intéressants ! Je vous garantis que si on équipe l’arbitre d’un micro, les gens seront comme des dingues ! Je prends le pari que dans 10 ans, les joueurs auront une petite caméra d’à peine un demi-gramme sur le col de leur maillot, et le réalisateur pourra ‘‘switcher’’ sur la caméra embarquée du joueur. Là, je vous garantis qu’on vivra les matchs différemment !

 

SBB : Un poste de réalisateur ou producteur dans le futur, c’est quelque chose qui vous intéresse ?  

TM : C’est vraiment un autre métier. Je ne sais pas de quoi demain est fait. Aujourd’hui, je me régale dans ce que je fais. TF1 me fait confiance en m’offrant le rôle de présentateur, à moi de faire le boulot !

 

SBB : Vous ne souhaitez pas avoir l’étiquette de celui qui fait du foot uniquement ? 

TM : Je ne suis pas fermé. Récemment j’ai fait du rugby et même si cela reste du sport, c’est déjà un nouveau rôle, que j’ai apprécié.

Je suis toujours partant pour de nouveaux projets, tant que cela colle avec mon tempérament et mes qualités. Cela ne me dérange pas de tester de nouvelles choses professionnellement. L’important c’est de prendre du plaisir, et généralement quand on prend du plaisir, on est bon.

 

SBB : Donc une carrière à la Denis Brogniart avec un peu de sport, un peu de divertissement… c’est ce vers quoi vous voulez vous diriger ? 

TM : Une carrière à la Denis Brogniart, c’est sûr que ça en fait rêver beaucoup. Cela fait quelques années que j’ai la chance de travailler avec lui. Il m’a toujours hyper bien conseillé. Évidemment, je bois ses paroles ! C’est quand même incroyable de travailler avec des gars comme Denis Brogniart, Grégoire Margotton, qui sont les meilleurs dans leurs domaines. Tu te dis « Je veux bien continuer à apprendre à tes côtés, il n’y a pas de problème ! ».

« Ça peut paraître banal, mais la clé, c’est de bosser »

SBB : Comme dans d’autres secteurs d’activités, les places sont chères, parlez-nous de la rivalité qui peut exister entre journalistes d’une même maison ou d’autres médias…

TM : Oui, les places sont chères. J’ai toujours dit qu’il y avait de la place à Téléfoot et à TF1, et c’est vrai ! Tout le monde peut tirer son épingle du jeu même si chacun à ses ambitions, ce qui est normal. J’ai la chance d’être dans une rédaction où tout le monde est assez intelligent pour comprendre qu’ensemble on est meilleurs. Je n’ai jamais ressenti à TF1 une forme de concurrence.

En ce qui concerne les autres rédactions, je vais être honnête, ce sont des potes. On se croise sur le terrain et on sait la chance qu’on a d’être où on est aujourd’hui.

crédit : TF1 / 2021

 

SBB : Quels conseils donneriez-vous à un jeune journaliste qui veut réussir dans ce métier ? 

TM : Il n’y a pas de secret. Ce que je dis à tous les jeunes qui arrivent chez nous, c’est bien d’avoir de l’ambition, mais il faut bosser. C’est un métier de passion. Je n’ai jamais compté mes heures. Il faut se donner les moyens de ses ambitions.

Il ne faut pas s’imaginer qu’une fois arrivé dans une rédaction comme TF1, ton avenir est tout tracé. Non, il faut beaucoup bosser ! Avoir des rêves et des objectifs, c’est normal et c’est sain mais derrière, il faut assumer. Si tu travailles, tu es toujours récompensé. Certains plus rapidement que d’autres, mais à la fin, tu es toujours récompensé. Ça peut paraître banal, mais la clé, c’est de bosser.

 

SBB : Sur notre site, on parle beaucoup de l’actualité des marques dans le sport. Est-ce qu’il y a une publicité qui vous a marqué dans le football ? En tant que journaliste, vous essayez de garder une distance avec la publicité ?  

TM : Au contraire, quand tu travailles à la télévision, si tu as un problème avec la pub, c’est un problème ! (rires). Il y a une publicité Nike de 2014 (NDLR : Winner Stays) qui m’a vraiment marqué, celle où des jeunes jouent en bas de leur cité et il y a en un qui se transforme en Cristiano, l’autre en Neymar, etc. Il y en a même un qui se transforme en Hulk ! Cette vidéo, je l’ai vue des dizaines de fois sur YouTube. Et les pubs Joga Bonito aussi, avec Éric Cantona, Roberto Carlos, etc. Il y avait la cage, les joueurs font des 3 contre 3.

J’avais bien aimé celle de Beats By Dre aussi. Je crois que c’était aussi en 2014, où Neymar est avec son père au téléphone et lui dit que ça va être une grosse journée et qu’il faut qu’il reste dans son monde… Croyez-le ou non, j’ai acheté ce casque !

 

SBB : Si vous aviez un euro à miser sur le vainqueur de la Coupe du Monde 2022, quel serait votre pronostic ? 

TM : Je vais faire le romantique, je miserais sur une finale France – Brésil. C’est mon rêve ! J’ai trop envie de passer du temps avec Bixente au Qatar et qu’il me dise « Tu te rends comptes, un remake de 98 ! ». Tout le monde dit que le Brésil est favori. Je les mets dans les favoris avec les Bleus par la force des choses. Tu as le ballon d‘Or devant, un des meilleurs joueurs du monde. On parle beaucoup des absences, mais il faut se rendre compte qu’on a une équipe de malade ! Donc je miserais sur France – Brésil en finale, avec une victoire de la France 2-1. Avec des buts de Benzema et Rabiot. Personne ne s’y attendait à ça ?! (rires). Et pour le Brésil, un penalty de Neymar !

SBB : Dernière question, c’est quoi une Coupe du Monde réussit pour TF1 et pour vous, Thomas ? 

TM : Pour TF1, des Bleus en finale, comme tous les français le souhaitent. Pour moi, une Coupe du Monde réussi, c’est qu’on soit content de notre travail.

Dimanche 13 novembre 2022 – Téléfoot

Retranscription : AB et Ari Hatchwell

 

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