En 2022, Sport Buzz Business célèbre ses 10 ans d’existence ! En 10 ans, le site a accueilli de nombreux journalistes, blogueurs et passionnés de marketing sportif pour des missions de rédaction et de développement.
Pendant ces 10 années, plus de 20 personnes sont ainsi « passées » chez Sport Buzz Business, dans le cadre de missions diverses : stages, blogging, pigistes…
L’occasion de découvrir le profil et le parcours de certains d’entre eux avec la rubrique « Que sont-ils devenus ».
Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir le témoignage de Victor Pellissier !
Sport Buzz Business : Comment et pourquoi as-tu décidé de devenir blogueur pour Sport Buzz Business ?
Victor Pellissier : J’ai découvert SBB en 2015 grâce à quelqu’un de ma famille qui m’a parlé des potentiels besoins en blogueurs du site. Alors étudiant, la perspective de pouvoir être envoyé sur des événements sport business m’a beaucoup intéressé, ainsi que celle de pouvoir mettre cette expérience sur mon CV.
SBB : Quel est ton meilleur souvenir concernant un évènement auquel tu as participé et/ou une rencontre ?
VP : J’ai couvert beaucoup d’événements très sympas principalement à Paris qui m’ont permis de rencontrer ou d’approcher des personnes que je n’aurai imaginé fréquenter. Voir de près Novak Djokovic ou Zinedine Zidane respectivement lors d’événements Peugeot et adidas font partie des meilleurs souvenirs.
Une autre rencontre qui me poursuit : Lors d’un événement Puma au Perchoir il y a quelques années, ma copine et moi-même avions fait un selfie avec Matt Pokora qui fut à l’époque publié sur Instagram. Des années plus tard des collègues du Stade Français ont retrouvé cette photo qui avait assez mal vieilli et l’ont affiché au dessus de la photocopieuse, chambrage garantie de la part de tout le bureau !
SBB : Quel est ton poste aujourd’hui ?
VP : Je suis actuellement responsable Marketing et Business du Stade Français Paris. J’ai différentes missions parmi lesquelles :
– Piloter la relation avec notre régie commerciale Sportfive sur toute la partie Revenues B2B
– Gérer et animer notre Business Club en relation avec Sportfive
– Développer la notoriété du club ainsi que la connaissance de nos projets par le grand public
– Développer la fan experience au Stade Jean Bouin, en créant notamment des outils pour augmenter le remplissage
– De manière générale développer les revenus B2C du Club
– Développer et structurer le projet RSE du club, en s’appuyant notamment sur notre Fonds de dotation récemment créé
« Il est normal de ne pas savoir tout faire lorsque l’on est étudiant, en revanche le savoir-être et la motivation doivent être au rendez-vous »
SBB : Peux-tu nous retracer ton parcours professionnel ? Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui souhaite travailler dans l’univers du sport au sens large ?
VP : Après 5 ans d’étude à Sciences Po Paris, j’ai décidé de compléter mes études avec une année de master spécialisé MOS à Audencia. Cette année de spécialisation m’a permis d’obtenir un stage de fin d’étude au sein du service sponsoring du Paris Saint-Germain. Une expérience très enrichissante au sein de l’un des mastodontes de l’industrie. Au delà de l’aspect formateur, cela m’a permis de faire des rencontres précieuses pour la suite de ma carrière. En effet, lorsque mon stage arriva à son terme au bout de 6 mois, Romain Gorlier et Soizic Pebereau annonçaient à cette même période leur départ du PSG quelques semaines plus tard pour le Stade Français Paris. J’avais eu la chance de bien travailler avec eux pendant ces 6 mois, ils m’ont alors proposé de les accompagner. J’ai alors rejoint le Stade Français en tant que chargé de partenariat puis au fil des saisons je suis devenu Responsable Sponsoring puis aujourd’hui Responsable Marketing et Business.
Mon conseil est donc d’inciter les jeunes étudiants à être irréprochables dans leurs premières expériences professionnelles car c’est là que se constitue la base de leur réseau. Cette base est cruciale pour pouvoir décrocher de futurs stages ou emplois ou tout simplement pour être recommandé auprès d’autres recruteurs. Il est normal de ne pas savoir tout faire lorsque l’on est étudiant, en revanche le savoir-être et la motivation doivent être au rendez-vous. C’est ce qui fera la différence auprès de vos interlocuteurs internes et externe dans la manière dont ils se rappelleront de vous.
« Le sport est un formidable vecteur de bonheur pour les fans »
SBB : Qu’est-ce qui te fait vibrer aujourd’hui dans la communication par le sport et le sport business de manière générale ?
VP : Le sport est un formidable vecteur de bonheur pour les fans. Etant moi-même grand consommateur de sport et amateur de plusieurs équipes, celles-ci contribuent à mon épanouissement, malgré les résultat sportifs de certaines…
J’aime donc l’idée d’apporter à mon tour ma petite contribution au bonheur des fans du club en travaillant pour eux sur le contenu que nous leur proposons toute l’année. Nous essayons de nous mettre constamment à la place du fan pour suivre au mieux l’évolution de ses envies et contribuer à sa joie de suivre le club au quotidien sur les réseaux, à la télévision chaque week-end et au stade tous les quinze jours.
SBB : Sur ces 10 dernières années, quelles sont les activations / dispositifs / actualités qui t’ont marqué ?
VP : Toujours dans la perspective d’adapter constamment notre offre selon les envies des fans et les besoins de nos partenaires, je passe beaucoup de temps à benchmarker. Merci donc à SBB de continuer ce gros travail de sourcing d’activations sport business ! Je vois passé beaucoup de très bonnes idées chez les ayants droits et annonceurs.
Côté annonceurs, je suis marqué par la communauté qu’a réussi à développer Winamax sur Twitter grâce à un ton unique. Ils ont pris des risques, et en prennent toujours d’ailleurs, et cela a payé ! Plus ponctuel, j’ai également adoré les contenus montés par Betclic autour de certains matchs de Ligue 1 avec Loris et des guests très divertissants.
Sur le long terme, la relation passée en l’OL et Hyundai avec des activations 360° très variées fait souvent partie des best cases que je cite à mes partenaires et prospects.
Enfin, pour être corporate, côté ayant-droit je dirai l’activation Snapchat du Stade Français pour « ambusher » le premier match du Racing 92 à l’Aréna est pour moi l’une des meilleurs idées des dernières années. Je peux dire cela sans prétention car je n’étais pas encore arrivé au club à ce moment là (rires).
SBB : Par rapport à ton métier d’aujourd’hui et ton expérience passée, quelles seront les tendances lourdes des 10 prochaines années dans le marketing sportif et l’industrie du sport ?
VP : Mon expérience actuelle me fait penser que l’aspect RSE des partenariats sportifs va monter crescendo jusqu’à devenir la principale raison d’engagement des entreprises. Les entreprises ont besoin d’ayant-droits sportifs pour faire résonner leur propre stratégie RSE. Les entreprises pâtissent du fait que la communication autour de la RSE est devenue « mainstream ». Toutes les entreprises communiquent sur leurs actions positives et cela a pour conséquence de noyer leur action au milieu de toutes les autres. Communiquer par le sport avec des acteurs ayant une certaine résonnance médiatique donne un impact à leurs bonnes actions qui au lieu d’être noyées ressortiront auprès des communauté et des médias.
De plus, certaines décisions majeures dans le monde du sport (Coupe du Monde de foot au Qatar, Jeux Asiatiques d’Hiver en Arabie Saoudite, etc…) ont reçu un accueil négatif de la part du grand public, ce qui peut évidemment avoir un impact sur les sponsors. Pour ne pas se voir reprocher une déconnexion avec le monde réel et ses urgents enjeux, les marques veilleront de plus en plus à ce que le partenariat ait un sens positif pour s’éviter de mauvais procès d’intention.
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