Vendredi agité du côté de la Fédération Française de Judo. A Tel Aviv, Clarisse Agbégnénou a participé à une compétition avec un kimono Mizuno, l’ancien équipementier de la fédération.
Depuis un peu plus d’un an, adidas ( via Double D, licencié monde de la marque aux trois bandes pour les sports de combat ) est redevenu l’équipementier officiel de France Judo en remplacement de Mizuno.
Au Grand Slam de Tel Aviv, la judokate Clarisse Agbégnénou a été privée de la présence d’un entraineur fédéral pour avoir porté un judogi de la marque japonaise. Une affaire qui a pris une ampleur médiatique avec de nombreux article sur le sujet.
Pour Sport Buzz Business, Nicolas Hope, Directeur Général Mizuno France, revient sur cet épisode.
« Nous sommes surpris de l’ampleur que prend cette affaire car il y a déjà eu un précédent avec un autre athlète lors des derniers Jeux Olympiques et cela n’aura, semble-t-il, heurté personne. Clarisse a porté des judogis Mizuno ces 5 dernières années dans le cadre de notre partenariat avec la FFJ, et sacrée championne Olympique aux couleurs Mizuno ».
« Se sentant parfaitement en confiance dans nos équipements, Clarisse a souhaité poursuivre l’aventure en partenariat individuel et c’est donc tout naturellement que nous y avons porté une grande attention. Nous espérons que notre grande championne pourra très rapidement retrouver toute la sérénité nécessaire et le soutien de tous pour s’assurer de futurs exploits »
Nicolas Hope, Directeur Général Mizuno France, nous livre sa réaction concernant l’affaire du kimono de Clarisse Agbégnénou en Équipe de France ⬇️#Agbégnénou #Mizuno @Gnougnou25 #judo pic.twitter.com/7aJH4Jmmtl
— SportBuzzBusiness.fr (@SportBuzzBizz) February 17, 2023
Le précédent cité est évidemment celui de Teddy Riner qui a pu porter depuis 2017 des kimonos Under Armour puis Fightart (sa marque lancée en 2022) en compétition Equipe de France, comme le rappelle France Info.
« C’est une injustice. Teddy a le droit de combattre avec le kimono qu’il veut alors que c’est différent pour moi. Je dois obéir et exécuter les règles que l’on me donne. On ne traite pas les gens de la même façon. Je trouve ça très dommage » a expliqué Clarisse Agbégnénou à France Info. « J’aimerais poser la question directement au président de la Fédération française de judo ou à la marque qui pose problème. Pourquoi ne suis-je pas traitée de la même manière que Teddy ? Pourquoi me cause-t-on autant de tort ? Peut-être qu’on ne veut pas de ma réussite… Qu’on me le dise concrètement dans ce cas ».
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