Le piratage de certaines compétitions sportives force les chaînes, détenteurs des droits, à combler d’importants manques à gagner.
Si la technologie d’aujourd’hui permet de regarder un événement sportif n’importe où et sur n’importe quel écran, c’est aussi à cause de celle-ci que le piratage se répand de plus en plus. Il est un fléau pour de nombreuses chaînes de sports et beIN SPORTS n’y échappe pas.
« Cela représente un manque à gagner de plusieurs centaines de milliers d’euros » nous confie la secrétaire général beIN MEDIA GROUP, Caroline Guenneteau. « Petit à petit on va améliorer le process, on va bloquer les adresse IP. C’est long. Il ne faut pas être impatient mais ce n’est pas une guerre qui est perdue, loin de là. Si on laissait faire, on ne sera pas à des centaines de milliers d’euros mais beaucoup plus ! ».
« C’est quand même une prise de conscience vis-à-vis des fans. », enchaîne le directeur de la rédaction de la chaîne, Florent Houzot. « Puisqu’il faut arriver à leur faire comprendre que quand il y a des compétitions qui sont piratées, elles perdent de la valeur. Les diffuseurs comme nous, évidemment, on considère que ce n’est plus une compétition en exclusivité. Donc le montant des droits baisse. Donc, indirectement sur le court terme, la valeur sportive de la compétition baisse aussi. »
« Il est important aussi de ne pas trop disperser les compétitions chez différents diffuseurs parce que ça, évidemment, ça favorise le piratage. Le piratage à un peu explosé, il faut dire les choses, au moment où la Champions League est arrivée sur RMC. Vous aviez Canal, beIN, RMC… Donc ça, c’est aussi important. »
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