Cette semaine, la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) a publié son rapport portant sur les comptes des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 pour la saison 2022-2023.
La saison dernière, les clubs de Ligue 1 Uber Eats et Ligue 2 BKT ont cumulé 2,66 milliards d’euros de revenus hors produits de mutation, c’est à dire sans prendre en compte les indemnités de transferts de joueurs.
Face à ces revenus dont la majorité proviennent des droits TV (814,6M€), les clubs affichent un total de charges hors-mutation de 3,7 milliards d’euros.
Le résultat des opérations hors-mutation est ainsi de -1 milliard d’euros environ. En prenant en compte le résultat lié aux opérations de mutation (759M€), le résultat net remonte à -281,73 millions d’euros dont -273M€ uniquement pour les clubs de Ligue 1.
Focus sur les chiffres business des clubs de Ligue 1
En prenant en compte les indemnités de transferts touchées par les clubs de Ligue 1 la saison dernière, les revenus cumulés atteignent quasiment 3 milliards d’euros (2,99 milliards d’euros).
Au global, les produits ont fortement augmenté par rapport à l’exercice précédent avec +591M€. « La forte hausse des autres produits résulte principalement de la mise en œuvre de l’accord entre la LFP et CVC Capital Partners, qui se traduit par l’apport de 1,5 milliard d’euros sur 3 ans par CVC » explique la DNCG dans son rapport.
« les gros » et les autres
En regardant la répartition des recettes, le rapport DNCG confirme la « puissance » de certains clubs comme le Paris Saint-Germain, l’Olympique de Marseille ou encore l’Olympique Lyonnais. A eux trois, ces clubs représentent plus de la moitié (53,3%) des recettes matches de la Ligue 1 (billetterie).
Un trio qui pèse pour 57,7% des revenus sponsoring et merchandising des clubs de Ligue 1.
Pour la 7ème année consécutive, le résultat net des clubs de Ligue 1 est négatif (-273 millions d’euros) « mais a connu une augmentation marquée, passant de -582 M€ à – 273 M€ ».
Laisser un commentaire