La FFR assigne son ancien équipementier Le Coq Sportif en justice en raison d’un impayé de 5,3 millions d’euros.
À peine le temps de se remettre du nouveau partenariat avec adidas que la FFR veut régler ses comptes avec Le Coq Sport. Quelques jours après la sortie du nouveau maillot de l’équipe de France de rugby, que Florian Grill, le président de la fédération et candidat à un nouveau mandat, explique à l’AFP « Ils nous doivent 5,3 millions d’euros au titre de contrat de sponsoring, de royalties non réglées, d’intérêts de retard ».
Pire que ça, l’équipementier cumulait déjà « 4,6 millions d’euros » d’impayés à la FFR lors de l’arrivé de Florian Gill à la présidence en juin 2023. Si le partenariat entre la marque et la fédération a débuté en 2018, ce n’est pas un secret que les caisses du Coq Sportif sont en difficulté depuis plusieurs années.
Le chiffre d’affaires du Coq Sportif avait enregistré une perte de 20 millions d’euros en 2023 ajoutée à celle de plus de 28 millions d’euros de la maison-mère Airesis imputé à un repositionnement dans le secteur des chaussures.
Le Coq sur une nouvelle dynamique ?
Marc-Henri Beausire, PDG du Coq Sportif l’a même reconnu au micro de BFM Business « On a eu beaucoup de peine avec la chaussure les trois dernières années, ce qui a engendré des difficultés, des résultats un peu négatifs ». Au total, Airesis enregistrait une perte de 37 millions d’euros en 2023.
Mais entre-temps, la marque à remporté l’appel d’offres de Paris 2024 et plus tard, un prêt de 2,9 millions d’euros du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 pour « l’approvisionnement des équipements sportifs ».
Mais toujours selon le PDG de la marque, Le Coq compte bien surfer sur le succès merchandising de ces olympiades provoquant déjà une croissance sur le textile de 20 à 30% « Qu’on attend même plus forte en 2025 », explique-t-il.
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