Ce mercredi, Airesis, la maison mère de la marque Le Coq Sportif, a annoncé avoir mandaté une banque d’affaires pour l’accompagner dans la recherche de solutions de financement.
Faisant face à des problèmes de trésorerie et récemment assigné en justice par la Fédération Française de Rugby pour des impayés (5,3 millions d’euros), Le Coq Sportif semble être dans une très mauvaise passe malgré « des perspectives de vente qui demeurent positives portées par l’enthousiasme attendu après les Jeux Olympiques de Paris 2024, tant en France qu’à l’international. »
Airesis, dirigé par Marc-Henri Beausire et qui détient également Movement Ski, « informe ses investisseurs qu’en conséquence et malgré une reprise des ventes, les résultats 2024 afficheront une perte significative. Cette situation s’explique principalement par les investissements substantiels réalisés pour soutenir la visibilité de Le Coq Sportif lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, ainsi que par les coûts liés aux restructurations engagées pour Movement. »
Pour les JO de Paris 2024, Le Coq Sportif était dans le dur financièrement et à la limite de fournir les quantités de pièces prévues pour la délégation française. Le comité d’organisation des JO de Paris avait alors fait un prêt de 3 millions d’euros à la maison-mère de la marque pour lui permettre de tenir ses délais. « Pour nous, c’était quand même assez anxiogène. Maintenant, on était trop avancé pour reculer. Il fallait qu’on ait les tenues. Il n’y avait pas forcément de plan B. Il y a eu un soutien financier de Paris 2024 qui s’est fait. C’était sans doute la solution », avait expliqué le président du CNOSF David Lappartient début juillet.
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