Hier, Maria Sharapova a annoncé lors d’une conférence de presse qu’elle avait été contrôlée positive au meldonium lors du dernier Open d’Australie. Une situation qui pousse logiquement ses sponsors à prendre de la distance avec la « cash machine » du sport féminin.
« J’ai fait une énorme erreur », a-t-elle précisé, ajoutant qu’elle prenait ce médicament depuis 2006 pour notamment lutter contre le diabète. Le meldonium figure sur la liste des produits interdits de l’Agence mondiale antidopage (AMA) depuis le 1er janvier 2016, ce que la joueuse de tennis russe « ne savait pas ».
Les sponsors de Maria Sharapova prennent logiquement leur distance
Avec des montants engagés importants, c’est en toute logique que certains partenaires de la joueuse russe ont déjà réagi suite à l’annonce de ce contrôle positif.
L’américain Nike, habitué comme les autres équipementiers à gérer ce type de situation, a déjà annoncé la suspension de son contrat avec la russe. « Nous sommes attristés et surpris de la nouvelle à propos de Maria Sharapova. Nous avons décidé de suspendre notre partenariat avec Maria pendant que l’enquête suit son cours. Nous continuerons de suivre la situation », a indiqué Nike dans un communiqué. Un contrat sponsoring entre Sharapova et la marque au swoosh qui est estimé à environ 12,5 millions de dollars par an.
BREAKING: Nike suspends relationship with Maria Sharapova after the tennis star said she failed a drug test. pic.twitter.com/F262QdNcs7
— CNBC Now (@CNBCnow) 8 mars 2016
Ce matin, c’est l’horloger TAG HEUER qui a précisé dans un communiqué qu’il ne renouvellerait pas son contrat de partenariat avec Sharapova, un contrat arrivé à échéance le 31 décembre dernier.
L’année dernière, le média américain Forbes classait Maria Sharapova à la 26e place des sportifs les mieux payés sur 12 mois avec des gains (prize money et sponsoring) estimés à 29,7 millions de dollars. Après les annonces de Nike et de TAG HEUER, la joueuse russe et le public attendent les prises de positition de ses autres sponsors que sont Head, Evian, Porsche, American Express et Avon. (EDIT : Porsche a annoncé dans la journée suspendre les activités planifiées autour de Sharapova en attendant d’en savoir plus. Jeudi 10 mars, Head, l’équipementier raquettes de Sharapova a annoncé qu’il allait prolonger son contrat de partenariat avec la joueuse russe. Une position pas forcément comprise par Andy Murray, autre ambassadeur de Head.)
Plus de 230 millions de dollars de gains pour Sharapova
Si Maria Sharapova se voit éloigner des terrains (et donc de prize money) et se retrouve sans sponsors, la russe pourra toujours s’appuyer sur sa marque de bonbons SUGARPOVA lancée en 2012 pour faire rentrer quelques euros sur le compte en banque. Ajoutons que la russe a également investit en 2014 dans la société de cosmétiques Supergoop.
La joueuse russe doit également avoir quelques économies de côté, elle qui a empoché depuis le début de sa carrière un peu plus de 36,7 millions de dollars sur les courts et plus de 200M$ selon Forbes grâce à ses contrats publicitaires, sponsoring et autres royalties.
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