Depuis quelques années maintenant, la franchise NHL des Canadiens de Montréal propose aux annonceurs un format publicitaire plutôt rare voir inexistant dans le paysage sportif.
EFFIX, régie publicitaire du club, propose en effet aux marques d’afficher leur logo sur la baie vitrée de la patinoire du Centre Bell au dessus des buts mais de façon « virtuelle ». Grâce à un procédé technologique d’incrustation, seul les téléspectateurs devant leur télévision sont exposés à la publicité lors des plans filmés par la caméra principale.
Un dispositif qui est commercialisé uniquement pour les matchs des Canadiens de Montréal disputés à domicile et diffusés sur les chaînes RDS (francophone) et Sportsnet (anglophone) à travers tout le Québec et l’est de l’Ontario.
« Les annonceurs intéressés sont ceux qui s’adressent à une masse puisque la diffusion des matchs sur la totalité des réseaux rejoint en moyenne plus d’un million de téléspectateurs. » nous précise Gabriel Goulet, Adjoint au Vice-Président des ventes chez EFFIX. « Avec l’affichage virtuel, il est possible de cibler une audience par le réseau de TV. Certains de nos annonceurs veulent s’adresser à nos fans anglophones, donc choisissent l’affichage sur Sportsnet, ou RDS pour les francophones. »
Autre avantage non négligeable de ce sponsoring digital et virtuel, le dispositif ne mobilise pas trop l’annonceur en amont puisque seul un logo, un texte ou un hashtag sont autorisés à s’afficher. « Ca demande très peu d’effort de production de la part du client, comparativement à d’autres types de publicités à la télévision. Il leur suffit d’envoyer leur logo. »
Une offre publicitaire vendue pour un tiers temps avec visibilité à l’arrière de l’un des deux buts. Sur RDS, le tarif est de 12 500$ CAD soit environ 8 500€. « Pour un affichage virtuel d’une période par match, la visibilité moyenne du logo est de d’environ 3 minutes 45 secondes. » ajoute Gabriel Goulet. « Les logos demeurent également visibles lorsque les bandes vidéos sont réutilisées, par exemple lors de la diffusion des résumés du match par le télédiffuseur. Ce genre de vidéo est hébergé sur le site de RDS. L’exposition va donc au-delà du match. » Pour un affichage sur les ondes de Sportsnet East/City, la prestation est facturée 3 000$ CAD. Un partage des revenus est alors effectué entre la régie commerciale des Canadiens de Montréal et le diffuseur.
Un support publicitaire impactant à l’écran qui attire l’oeil des téléspectateurs qui ne prête plus forcément attention aux sponsors présents sur les balustrades. « En format réel, l’affichage virtuel correspond à environ une fois et demie la taille d’une bande de patinoire » nous précise le salarié d’EFFIX.
Un affichage virtuel au match qui permet aux marques de compléter et soutenir un dispositif promotionnel à un instant T. « C’est rare qu’un annonceur achète seulement de l’affichage virtuel. Souvent cette propriété vient soutenir une initiative plus grande. Par exemple PlayStation a un partenariat avec l’équipe et a lancé un concours en février. Durant cette période ils ont fait de l’affichage virtuel pour renforcer leur association. C’est pratique pour les campagnes de durée limitée et pour les campagnes avec un court « call to action », puisque les annonceur peuvent intégrer des éléments à leur logo comme une date ou un hashtag. »
A date, Sun Life, Groupe Investors, Natrel, Playstation, Avocas du Mexique… et de nombreuses autres marques ont déjà testé le dispositif.
Plus proche de chez nous, la société wTVirtual Ads propose des incrustations de publicités virtuelles animées lors d’évènements sportifs. Une technologie peu utilisée au final par les annonceurs…
Si vous avez des exemples de publicités virtuelles animées ou fixes incrustées pendant des évènements sportifs, n’hésitez pas à nous les partager par email à infos [@] sportbuzzbusiness.fr
Laisser un commentaire