Il y a quelques mois, les premiers échos des négociations d’un nouveau contrat équipementier entre la Fédération Allemande de Football (DFB) et adidas faisaient état d’un contrat avoisinant les 80 millions d’euros annuels sur une durée possible de 10 ans.
Selon plusieurs médias européens dont l’allemand Bild, les deux parties auraient trouvé un accord pour prolonger leur partenariat débuté en 1954. Mais là où le renouvellement peut surprendre, c’est que la fédération et adidas ne devraient signer que pour 4 années supplémentaires, soit jusqu’en 2022. L’actuel contrat qui court jusqu’en 2018 avait été signé pour 8 ans.
En effet, la tendance chez les équipementiers sportifs est aux contrats de longue durée. Que cela soit chez adidas avec Manchester United ou James Harden, chez Nike avec Lebron James ou la NBA. Under Armour a également prolongé il y a quelques mois son contrat jusqu’en 2024 avec Steph Curry. Alors pourquoi ne signer que 4 ans ?
Tout simplement car la DFB n’a pas voulu voir à plus long terme afin de pouvoir jouir certainement d’une concurrence plus saine. Dans son contrat actuel, la fédération allemande dispose d’une clause permettant à adidas de s’aligner sur n’importe quelle offre de la concurrence rapporte SportsPro Media. Une clause qui pourrait donc « sauter ». Sans l’obligation de communiquer les montants proposés par la concurrence, la DFB parviendra-t-elle à faire monter les enchères plus secrètement efficacement pour le contrat d’après 2022 ?
Si adidas semblait vouloir signer un nouveau contrat de « long terme » avec la DFB, la volonté de la fédération de signer un contrat de 4 ans a certainement déplu à certain dirigeants de la marque aux trois bandes quand on sait que les deux organisations sont partenaires depuis de très longues années.
A près de 75 millions d’euros annuel, le nouveau contrat entre adidas et la fédération allemande de football deviendrait alors le nouveau record pour un deal entre un équipementier et une fédération de football. Jusque là, c’est le contrat actuel entre Nike et la FFF (42,6M€) qui trônait en haut du classement.
Un niveau d’investissement que ne pourront pas multiplier les équipementiers avec l’ensemble de leurs club/fédérations partenaires. Le calcul est simple pour les marques. Avoir moins de partenaires mais de « meilleures qualités » qui génèrent du business.
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