Sponsor incontournable de la voile, Banque Populaire a présenté il y a quelques jours son nouveau trimaran. A sa barre, le navigateur Armel Le Cléac’h, vainqueur du dernier Vendée Globe, tentera de faire rayonner les couleurs de la banque dans les médias au-delà des simples performances en compétition du bateau.
A l’occasion de la récente mise à l’eau du Maxi Banque Populaire IX, nous avons posé quelques questions à Thierry Bouvard, Responsable du Pôle Programmes Editoriaux, Médias sociaux et Sponsoring Banque Populaire chez BPCE.
SportBuzzBusiness.fr : Lors du dernier Vendée Globe remporté par Armel Le Cléac’h sous vos couleurs, Banque Populaire a revendiqué une valorisation média de 55 millions d’euros entre le 1er septembre 2016 et le 15 février 2017.
Thierry Bouvard : Ce chiffre assez exceptionnel a une explication stratégique. Nous avons réussi à maximiser la couverture en anticipant et en organisant de nombreuses opérations de communication et RP avant le départ. Beaucoup de retombées ont été enregistrées avant le départ de la course. Les marques qui s’engagent dans la voile apparaissent comme courageuse, soutenant un projet, il y a une bonne acceptation de la marque par le public.
L’autre point important a été la mise en place d’une communication de storytelling avec beaucoup de prises de parole pendant 1 an autour d’Armel et son aventure. Nous avions décidé de positionner le bateau et Armel en favori du Vendée Globe, ça a guidé les médias vers nous pendant la phase de préparation. Le fait d’assumer ce positionnement a été fait avec courage mais surtout avec humilité.
A partir d’aujourd’hui et avec le nouveau trimaran, nous essaierons d’être au-delà du storytelling en travaillant sur le storysharing, c’est à dire la manière de rendre actif nos clients, consommateurs et passionnés.
« Etre au-delà du storytelling en travaillant sur le storysharing »
SBB : Quel est le budget de ce Maxi Banque Populaire IX ?
TB : Pour la construction de ce bateau, nous avons dépensé 10 millions d’euros, une somme qui s’inscrit dans notre politique sponsoring dont le budget est d’environ 5,5M€ par an. Le bateau sera amorti sur plusieurs budgets successifs. Au total, le trimaran a nécessité 135 000 heures de travail.
SBB : La mise à l’eau s’est déroulée la semaine dernière, le 30 octobre. Etes-vous satisfait des premières retombées média ?
TB : Ça a plutôt bien marché… On a vu le bateau en TV sur France 2, BFM ou encore en presse écrite dans VSD, Le parisien Mag… Les retombées sont au dessus du lot en matière de couverture d’un évènement comme une mise à l’eau d’un bateau. Le Maxi Banque Populaire IX, de par son caractère innovant, intéresse les médias qui ont hâte de le voir de près pour découvrir les nouvelles sensations qu’il procure, notamment quand le trimaran vole.
SBB : Pouvez-vous nous rappeler comment fonctionne la cellule voile chez Banque Populaire ?
TB : Notre écurie est financée à 100% par Banque Populaire, nous sommes propriétaires de tout via SARL Bateau Banque Populaire, une filiale de BPCE SA financée par la vente et l’acquisition de bateaux et le sponsoring des Banques Populaires.
SBB : Quelle sera la durée de vie de ce nouveau trimaran ?
TB : On sait combien on achète un bateau, en revanche on ne sait pas encore précisemment à quel moment nous serons obligé d’innover à nouveau. Nous pensons que pour les 6 prochaines années, notre bateau sera au top pour notre niveau d’exigeance. Il y aura des courses avec jusqu’en 2022 au moins et ça débute dès cet hiver avec la tentative de record de la Route de la Découverte, la Nice UltiMed en mai et la Route du Rhum en novembre 2018.
Mise à l’eau réussie ! Le Maxi Banque Populaire IX est prêt à défier les océans ! #PassionVoile pic.twitter.com/86wXhebVm1
— Voile Banque Pop (@VoileBanquePop) 31 octobre 2017
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