A quoi ressemblera la mascotte des Jeux Olympiques de Paris 2024 ? L’appel d’offres est lancé

 

La semaine dernière, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 a lancé son appel d’offres pour la conception et la réalisation de la future mascotte.

Un symbole haut en couleur qui revêt de nombreux enjeux, de la Fan Experience à l’image de marque de l’évènement en passant par le business.

Dans le détail, deux lots sont ouverts dans cet appel à candidatures. Le lot 1 concerne la création du concept de la mascotte (dépôt jusqu’au 10 décembre) et le lot 2 le développement et animation de la mascotte (dépôt jusqu’au 26 novembre). La présentation de la future mascotte Paris 2024 pourrait intervenir à la fin de l’année 2022 ou courant 2023.

Il y aura-t-il une seule et même mascotte pour les JO et les Paralympiques ? La mascotte sera-t-elle seule ou un groupe ? Sera-t-elle un animal, une création ou humaine ?

« La mascotte des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 accueillera les visiteurs et les athlètes venus du monde entier. Elle contribuera au spectacle des Jeux et incarnera les valeurs de notre projet. Elle sera à l’image de la France, et constituera l’un des visages familiers des Jeux pour le public étranger » précise l’organisation. « Ainsi la mascotte joue un rôle vital dans l’accueil que nous réserverons au monde, et sera au coeur de l’expérience des fans et des enfants. Elle véhiculera des valeurs et un narratif propre au projet de Paris 2024. »

Incarnation de l’olympiade parisienne et de son storytelling, la future mascotte sera bien évidemment l’un des produits vedette du merchandising. Une mascotte qui sera déclinée sous plusieurs formes de produits dérivés capables de séduire le coeur de cible, les enfants et la famille (peluche, textile, jeux et jouets, jeux vidéo, pins, figurines, porte-clés, papeterie, linge de maison….). Lors des JO de Rio 2016, la mascotte aurait permis de générer 300 millions de dollars de bénéfices. Pour les JO de Tokyo 2020 reportés à 2021, les bénéfices attendus des ventes des produits dérivés liés à la mascotte sont estimés à 130 millions de dollars.

« Nous souhaitons que la mascotte soit la plus rupturiste possible, tout en suscitant l’adhésion du plus grand nombre »

Pour rappel, la première mascotte officielle des JO a été « Waldi », le teckel multicolore de Munich 1972. Depuis, les olympiades estivales et hivernales ont connues de nombreuses interprétations, avec plus ou moins de succès. « Si la mascotte est un exercice qui a ses codes et ses traditions, elle n’en reste pas moins un terrain d’expression très ouvert. C’est ce champ créatif que Paris 2024 souhaite explorer. Nous souhaitons que la mascotte soit la plus rupturiste possible, tout en suscitant l’adhésion du plus grand nombre » ajoute Paris 2024 dans son brief. « La mascotte sera un ambassadeur singulier de la marque Paris 2024. Elle aura sa personnalité, son univers, une voix à part entière. Avec sa liberté, elle jouera un rôle complémentaire au discours porté par les différentes marques de Paris 2024. Il est important à ce titre que la mascotte ait une grande plascitité. Selon les sujets et les supports, il faut qu’elle puisse à la fois : éduquer, divertir, sensibiliser… en restant toujours audible pour les petits comme pour les grands. »

Sur le marché domestique, reste à savoir si l’acceptation de la future mascotte sera bonne de la part des français qui ne sont pas forcément adeptes et sensibles à cet ingrédient « entertainment » qui peut s’avérer lucratif.

Dernièrement, les principaux évènements sportifs organisés en France ont eu leur mascotte. On pense à Ettie pour la Coupe du Monde féminine de football 2019, Rok et Koolette pour le Mondial de Handball 2017 ou encore Super Victor pour l’UEFA Euro 2016.

Evolution des mascottes de Jeux Olympiques depuis 1972

Munich 1972 : Waldi
Montréal 1976 : Amik
Moscou 1980 : Mishka

Los Angeles 1984 : Sam
Séoul 1988 : Hodori
Barcelone 1992 : Cobi
Atlanta 1996 : Izzy

Sidney 2000 : Olly, Syd et Millie
Athènes 2004 : Phivos & Athina
Pékin 2008 : Beibei, Jingjing, Huanhuan, Yingying et Nini
Londres 2012 : Wenlock

Rio 2016 : Vinicius
Tokyo 2020 : Miraitowa

 

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