A l’occasion d’un séminaire des Stadium Managers de Ligue 1 et Domino’s Ligue 2, la Ligue de Football Professionnel a communiqué quelques chiffres concernant l’affluence et les recettes billetterie de la saison 2016-2017.
«Je veux tordre le cou à des idées reçues concernant les affluences. Non, elles ne sont pas à la baisse »
« Si on additionne les affluences de Ligue 1, de Domino’s Ligue 2 et de Coupe de la Ligue, le football professionnel français a reçu plus de 11 millions de spectateurs dans nos stades sur la saison 2016/2017. Ce chiffre est spectaculaire. Nous sommes la première entreprise de spectacles en France. Et parce que nous sommes une entreprise de spectacles, nous devons à nos spectateurs le meilleur accueil et la meilleur expérience spectateurs » a précisé Didier Quillot, directeur général exécutif de la LFP. «Je veux tordre le cou à des idées reçues concernant les affluences. Non, elles ne sont pas à la baisse. Les affluences cumulées de Ligue 1 et de Domino’s Ligue 2 augmentent sur la saison 2016/2017 de 1,8%. En Ligue 1, il y a une hausse de la moyenne de spectateurs par match de +1,5%, avec plus de 21.200 spectateurs de moyenne. En Domino’s Ligue 2, les affluences augmentent de 6,5% et atteignent 7.572 spectateurs par match. »
En regardant les chiffres, l’affluence moyenne des clubs de Ligue 1 pour 2016-2017 serait de 21 208 pour un total cumulé de 7,953 millions de spectateurs.
La meilleure affluence a été enregistrée lors de la 27ème journée lors du match entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, l’Orange Vélodrome ayant accueilli 65 252 spectateurs. Le PSG arrive en première position des clubs avec une affluence moyenne avec 45 160.
« Les recettes billetterie sont encore plus importantes que les affluences. De manière encore plus spectaculaire, elles augmentent en Ligue 1 de 1,3% (162,7M€) et de 26% en Domino’s Ligue 2 (25,5 M€) où il y a un effet amplificateur entre les affluences et les recettes. Les clubs ont ainsi particulièrement bien travaillé sur les affluences et en augmentant les recettes billetterie. Elles représentent 10% du chiffre d’affaires global du football français. C’est en progression, même s’il y a encore beaucoup de marge de manœuvre. »
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