A l’occasion du Rolex Paris Masters 2022 disputé cette semaine, l’organisation a sollicité la société Awabot pour déployer son robot mobile qui permet de connecter à distance des enfants hospitalisés avec les joueurs du tournoi.
« Le seul objectif, c’est d’apporter un peu de bonheur aux enfants hospitalisé ». Voilà l’intention de cette entreprise française de plus en plus présente dans le monde du sport. Le principe est simple, le robot mobile, qui déambule sur un évènement sportif, lance un appel vidéo que l’enfant contrôle depuis sa chambre d’hôpital. Pour le Rolex Paris Masters 2022, cet échange à distance se fait lors de certains entraînements, à l’entrée des joueurs sur le court et aux conférences de presse.
« Avec le package complet comprenant également le matériel de pilotage, on est aux alentours de 20 000€ »
Une technologie originellement mise en place pour permettre aux enfants hospitalisés de suivre les cours à distance. Mais le concept a rapidement fait sa place dans le sport spectacle et dans le football en particulier.
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Déjà bien présent dans le football
« Dans le football, on en est quasiment au 20ème robot déployé » nous explique Salim Azouzi, Directeur des relations stratégiques pour Awabot. « On a quelques clubs français. On a le FC Barcelone, la Fédération Française de Football, mais aussi la Fédération Irlandaise de football ou encore Ferencvaros en Hongrie. Nous sommes également présents dans le rugby avec la Fédération Française de Rugby. »
Des robots fabriqués par la société basée à Vénissieux à côté de Lyon que l’on peut également apercevoir au Parc des Princes pour les rencontres du PSG ou au Groupama Stadium de l’Olympique Lyonnais.
Une prestation qui a évidemment un coût. « Tous ces clubs de foot ont pour la plupart acheté le robot que nous avons customisé. Avec le package complet comprenant également le matériel de pilotage, on est aux alentours de 20 000€. Au bout de quelques déploiements, nos partenaires sont autonomes et nous, on reste là surtout en support technique si besoin. » ajoute Salim Azouzi.
A chaque fois ou presque, le principe est le même, connecter un maximum d’enfants avec des sportifs de haut niveau et leur offrir un instant qui les change du quotidien à l’hôpital. Une activation qui permet bien souvent aux clubs partenaires de souligner et mettre en avant leurs actions sociétales. Un support qui peut également être le terrain de jeu de sponsors pour des activations marketing spécifiques.
Dans le tennis, c’est une première
« Le tennis au Rolex Paris Masters cette semaine est une première pour nous dans cette discipline » poursuit Salim Azouzi. « On fonctionne en mode partenariat avec la FFT. On a customisé le robot en y ajoutant des logos du tournoi. Quand les joueurs croisent le robot et voient les jeunes, ils s’arrêtent. C’est ce qu’il s’est passé cette semaine avec Novak Djokovic, Stan Wawrinka, mais aussi Danil Medvedev. »
Toute la semaine, des enfants hospitalisés pourront découvrir les coulisses du tournoi et rencontrer des joueurs via l’awabot !
Comme Marius et Novak hier pic.twitter.com/qmQutetpwb
— ROLEX PARIS MASTERS (@RolexPMasters) October 31, 2022
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A Bercy, l’entreprise accompagne le robot pour s’assurer de son bon fonctionnement. « Il y a un petit peu de préparation en termes de connectivité. Il faut également prévenir les acteurs de l’événement du déploiement du dispositif pour qu’ils offrent de leur temps aux enfants connectés. C’est un moment d’émotion parce que les joueurs sont également touchés et ça donne lieu à des moments magiques. »
Le robot bientôt à Roland-Garros ?
Le succès du dispositif est tel qu’un possible partenariat pour le prochain Roland-Garros est plus qu’envisageable. « J’ai croisé Amélie Mauresmo qui m’a dit qu’elle était très intéressée. On a failli le faire lors du dernier Roland mais je pense qu’on va vraiment le faire sur la prochaine édition en 2023 ! » nous détaille Salim Azouzi.
Awabot ne veut pas s’arrêter là et compte bien s’inviter sur le long terme dans un autre sport. « Le gros chantier qu’on a en cours, c’est la Formule 1. On a déployé le robot sur un certain nombre de Grand Prix et à partir de l’année prochaine nous y serons encore plus régulièrement. » conclut Salim Azouzi.
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