Hier, le Paris FC a officialisé l’arrivée du Royaume du Bahreïn dans son actionnariat. Le fonds souverain détient 20% de l’entreprise. Pierre Ferracci, Président du club, demeure l’actionnaire principal avec une participation à hauteur de 77%.
Dans le détail, l’opération a été réalisée au travers d’une augmentation de capital pour « renforcer les capitaux propres du club ». En parallèle, Bahreïn devient également sponsor principal du club afin notamment « d’accroitre l’image, la notoriété du Bahreïn et de promouvoir la découverte de ce pays discret mais ambitieux ». La mention « Explore Bahrain » sera ainsi visible sur la face avant des maillots. Selon L’Equipe, Bahrain a déboursé 5 millions d’euros pour acquérir 20 % du capital.
Avec cette augmentation de capital et l’entrée de Bahrain, le club de la capitale qui évolue en Ligue 2 BKT nourrit évidemment de nouvelles ambitions sportives et économiques. « L’ambition sportive de l’équipe première masculine est d’accéder à la Ligue 1 dans les trois prochaines années » précise le club dans son communiqué. Le budget du PFC va ainsi augmenter de 30%. « Au travers de ce partenariat stratégique, le club de la capitale s’inscrit désormais dans une dimension internationale où le club accompagnera son nouvel actionnaire dans le développement de la formation des entraîneurs et des jeunes joueurs au Bahreïn. »
Pour rappel, Bahrain utilise déjà le sport comme vecteur de communication au travers notamment de l’équipe cycliste Bahrain McLaren ou encore de l’organisation d’un Grand Prix de Formule 1.
Un nouvel investisseur étranger en approche
« Le tour de table du Paris FC s’élargira dans les prochains mois à un nouvel investisseur étranger et à des dirigeants d’entreprises franciliennes désireux d’accompagner le projet du 2ème club parisien. Le contrôle du club continuera à s’appuyer sur un socle majoritaire régional et national » ajoute le club.
Entre soft power et promotion touristique, ce nouveau partenariat signé entre le Paris FC et le Bahrain illustre parfaitement comment le sport et notamment le football (et la plateforme de communication qu’il est) peut servir les intérêts de pays. Une entrée au capital qui n’est évidemment pas sans rappeler celle du Qatar avec le Paris Saint-Germain. D’autres exemples peuvent également être cités comme l’Azerbaidjan avec l’Atlético de Madrid ou encore Abu Dhabi avec Manchester City. Plus récemment et à un degré d’investissement moindre, on peut également citer les arrivées du Rwanda comme sponsor d’Arsenal ou encore du PSG.
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