Ce soir, l’Equipe de France de Football affronte la Biélorussie en match éliminatoire de la Coupe du Monde 2018. Une rencontre officielle qui marque le « retour aux affaires » pour Griezmann et ses coéquipiers qui ont réchauffé le coeur des français cet été lors de l’UEFA Euro 2016 malgré une défaite en finale.
Avec ce match, les Bleus entrent donc dans un nouveau cycle sportif dont l’objectif sera la qualification pour le Mondial 2018 organisé en Russie. Un dernier objectif majeur (et un axe de communication tout trouvé) pour les sponsors actuels des Bleus qui sont engagés contractuellement jusqu’à la fin de l’année 2018.
En fin de semaine dernière, le président de la FFF Noël Le Graët a précisé que le dossier concernant l’équipementier allait être regardé de très près dans les prochaines semaines. Nike, aux côtés des Bleus depuis 2011, verse actuellement 42,3 millions d’euros (hors dotations). « Nous sommes contents de Nike et Nike est content de nous. Après, il y a l’argent. On va discuter avant l’ouverture des plis de l’appel d’offre » a commenté Le Graët à L’Equipe.
La marque au swoosh souhaite-t-elle poursuivre l’aventure et à n’importe quel prix ? adidas, qui a récemment « cassé sa tirelire » pour conserver l’équipe d’Allemagne pour 50 millions d’euros annuel et multiplier les dépenses sponsoring, peut-il se permettre une surenchère pour récupérer les Bleus ? Les américains Under Armour et New Balance peuvent-ils créer la surprise ?
Le business lucratif des maillots de football
Une chôse est sûr, la lutte entre les gros équipementiers pour habiller les principaux clubs et fédérations ne risque pas de ralentir dans les années à venir. Entre guerre d’image et business direct avec les ventes de maillots, voir sa marque porter sur les épaules des stars du ballon rond est un enjeu crucial. Vainqueur de son premier Euro grâce au Portugal début juillet, la marque au swoosh ne s’est pas privée pour s’associer au titre remporté par Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers.
Il y a quelques mois, le magazine Capital est revenu sur le business de la vente des maillots en prenant l’exemple de Nike et de l’Equipe de France de Football. Sur un maillot vendu 85 euros, environ 31% (26,80€) iraient dans les poches de l’équipementier pendant que la FFF toucherait 6,80€ sur chaque maillot au titre de royalties. La marge distributeur s’afficherait en moyenne à 23,40€. Le tout pour un maillot qui coûte 11 euros en prix de revient.
Graphique et chiffres : Capital
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