Canal+ co-diffusera les Jeux Olympiques 2016 et 2020 avec France Télévisions

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France Télévisions et CANAL+ ont trouvé un accord pour une co-diffusion des Jeux Olympiques d’été de Rio 2016 et de Tokyo 2020.

Thierry Thuillier, nouveau directeur des sports de CANAL+ suite au départ de Cyril Linette pour L’ÉQUIPE, et ancien directeur de l’information de France Télévisions et de l’antenne de France 2, a réussi un premier coup sur la chaine cryptée.

Le Groupe France Télévisions, diffuseur historique des Jeux Olympiques et CANAL+, se sont entendus sur un accord de sous-licence pour l’exploitation des droits des Jeux Olympiques d’été 2016 de Rio et 2020 de Tokyo. Le montant de ce contrat n’a, pour le moment, pas été communiqué.

Pour rappel, France Télévisions avait acquis en 2011 la totalité des droits de retransmission des Jeux Olympiques d’été et d’hiver de 2014 à 2020 pour des montants de l’ordre de 40 à 50 millions d’euros par événement.

Dans le cadre de cet accord, le Groupe CANAL+ pourra exploiter l’ensemble des droits des Jeux Olympiques d’été 2016 et 2020 sur ses chaînes CANAL+ et CANAL+ SPORT, ainsi que sur les services qui y sont associés. Pour sa part, France Télévisions conservera l’ensemble des droits concernés.
En résumé, rien ne change dans la diffusion pour France Télévisions et CANAL+ pourra également retransmettre les épreuves et les cérémonies en direct sur l’ensemble de ses chaînes payantes.

Daniel Bilalian, directeur des sports de France Télévisions a estimé que « ces accords de sous-licence ne nous gênent en rien, car pour les grands événements sportifs, les gens viennent plutôt sur les chaînes gratuites, pour les regarder en famille. Nous n’avons pas le même public que les chaînes thématiques: nous avons le grand public, elles ont des passionnés de sport ». En effet, pour la finale du TOP14 de rugby, qui était diffusée en simultané sur CANAL+ et France Télévisions, a été suivie par 3,5 millions de téléspectateurs sur la chaine public, contre 900 000 sur CANAL+.

Pour Daniel Bilalian, ce partage des droits correspond à une nécessité économique : « Pour les chaînes en clair, ces événements sportifs ne sont pas rentables. Les recettes publicitaires nous remboursent d’un gros tiers, au mieux une petite moitié. Cela nous permet surtout de réaliser de gros scores d’audience : les JO de Londres de 2012 ont fait gagner à France 1 point de part d’audience moyenne sur l’année« .

Ces accords de sous-licence ont le vent en poupe. En effet, on se souvient du contrat entre TF1 et beIN SPORTS pour une diffusion simultanée de la Coupe du Monde de football 2014, pour une valeur avoisinant les 30 millions d’euros. Les deux diffuseurs s’entendent bien puisque TF1 a également cédé des droits de co-diffusion sur 27 des 48 matchs du prochain Mondial de rugby en Angleterre.

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