Pour cette Coupe du Monde féminine de football 2023 qui débute aujourd’hui, la FIFA introduit un nouveau modèle de rémunération et de primes.
On le sait, la FIFA veut développer le football féminin. Pour la première fois, ce ne sont pas uniquement les fédérations qui recevront une somme directement de la FIFA mais également les joueuses. Ces dotations financières distribuées seront d’ailleurs un record pour le foot féminin.
Pour la Coupe du monde féminine 2023 organisée en Nouvelle-Zélande et Australie, la FIFA va distribuer 110 millions de dollars de prize money aux fédérations et joueuses des 32 nations en compétition contre 30M$ en 2019.
Au total, la compétition offrira 152 millions de dollars de compensation financière totale (prize money, club benefits et preparation), dix fois plus qu’en 2015.
Tableau des primes pour les Fédérations
Phase de groupe : 1,56M$
8e de finale : 1,87M$
1/4 de finale : 2,18M$
4e place : 2, 455M$
3e place : 2,61M$
Finaliste : 3,015M$
Vainqueur : 4,29M$
Tableau des primes pour chaque joueuse
Phase de groupe : 30 000$
1/8e de finale : 60 000$
1/4 de finale : 90 000$
4e place : 165 000$
3e place : 180 000$
Finaliste : 195 000$
Vainqueur : 270 000$
« Nous garantissons à chaque joueuse d’être récompensée financièrement de ses efforts »
« Grâce à ce tout nouveau modèle de répartition financière, nous garantissons à chaque joueuse de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023 d’être récompensée financièrement de ses efforts lors de la compétition. » explique Gianni Infantino, président de la FIFA. « À l’issue de la finale, qui se tiendra le 20 août à Sydney, la capitaine qui aura le bonheur de soulever le trophée recevra 270 000 dollars, tout comme chacune de ses 22 coéquipières. »
Avec cette initiative, la FIFA « confirme son engagement en faveur du football féminin et de l’équité pour les joueuses ». Elle espère également « que d’autres (communauté du football, diffuseurs et gouvernements) feront de même. »
Soutenu par la FIFPRO, son président David Aganzo se dit « réjouit des mesures prises par la FIFA ». Avant d’expliquer ; « La réussite du modèle repose sur son application universelle ainsi que sur son caractère juste et équitable. C’est ce que les footballeuses souhaitent avant tout. Il s’agit là d’un premier pas vers une transformation profonde et globale du football féminin. Nous sommes ravis d’avoir pu collaborer avec la FIFA sur ce sujet. »
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