photo : Paris 2024 / Tom Lefèvre / Louis Lefèvre
Partenaire des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Decathlon tire son épingle du jeu grâce notamment à la tenue des Volontaires.
Pour en savoir plus sur ce partenariat global et avoir un premier bilan, nous avons posé quelques questions à Virginie Sainte-Rose, Directrice du partenariat Decathlon x Paris 2024 il y a quelques jours depuis le Club France, lieu de vie sur lequel Decathlon est présent grâce à un immense terrain de jeu extérieur.
Sport Buzz Business : Decathlon est Partenaire Officiel de ces Jeux Olympiques de Paris 2024, l’engouement est perceptible aussi de votre côté ?
Virginie Sainte-Rose : Jusqu’ici, tout va bien ! La tenue des volontaires rencontre un fort succès. Au Club France, le Playground marche très bien. Aujourd’hui (vendredi NDLR), c’est un peu l’heure de vérité puisque Teddy Riner, notre capitaine, est en finale à 19h00. On croise les doigts et on est très confiant dans son talent.
L’engouement des JO, on le voit aussi avec les produits sous licence qui marchent très très bien. À peine c’est posé, à peine ça part.
SBB : Ces JO étaient « inratables » pour Decathlon alors que la société a longtemps boudé le sponsoring ?
VSR : C’est une opportunité pour nous. Décathlon a été longtemps une entreprise assez discrète avec une communication qui se faisait à travers le produit. Le produit parlait pour lui-même, racontait la marque. Là, on a décidé de faire autrement. Le produit continue d’être très important mais il y a aussi des choses à raconter à côté de ce produit, expliquer comment on travaille, qui nous sommes et être assez précis sur notre rôle de concepteur. Finalement, on n’en a peut-être pas dit assez sur notre rôle de concepteur, nous avons des athlètes qui travaillent avec nous sur nos produits. Et nos produits permettent tout simplement de battre le record de France du marathon féminin avec Méline Rollin par exemple. Nous avons 800 ingénieurs qui travaillent chez Décathlon.
Finalement, les JO, c’est s’ouvrir sur l’extérieur. Les jeux, c’est international, c’est un événement mondial et ça permet de raconter qui nous sommes sans faire semblant.
« On a tout donné pour la panoplie des Volontaires »
SBB : Quelles sont les retombées attendues, les objectifs après les JO en France et à l’international ?
VSR : En France, on va aller chercher un changement de perception, Decathlon est connu et aimé. Nous sommes partenaire parce que ça se passe à la maison, on est un peu incontournable sur ce sujet multisports avec un idéal olympique aussi, qui est une approche assez holistique du sport, qui transforme l’humanité. C’est un discours qui résonne beaucoup chez nous. C’est aussi l’occasion de mieux s’adresser à la cible des jeunes et de 15-25 ans mais pas uniquement car Decathlon s’adresse à tout le monde.
crédit : CIO / Getty
VSR : Et à l’international ?
VSR : En Europe comme en Espagne, nous sommes assez présents. Mais au global on a un déficit de notoriété sur qui nous sommes, ce que nous faisons… Une exposition avec 45 000 volontaires c’est génial et il y a un réel engouement autour de la panoplie.
Après, je ne vais pas vous mentir, quand le jeune homme portant la tenue des Volontaires avec notre logo tient le parapluie de Thomas Bach lors de la cérémonie d’ouverture, c’est une très belle visibilité… et c’est un parapluie Décathlon en plus ! Oui, la pluie nous a servi mais il y avait déjà cette parade avec la présence de volontaires sur les bateaux. On a également conçu l’équipement des porteurs de flamme. C’est sûr que quand le directeur artistique de Louis Vuitton Pharrell Williams porte l’uniforme, on se dit qu’on n’était pas complètement à côté sur le design…. Snoop Dogg aussi a porté la tenue tout comme les derniers relayeurs jusqu’à la vasque dont Teddy Riner notre ambassadeur.
1,5 milliard de viewers sur la cérémonie, le relais de la flamme, … ça permet quand même une petite percée de notoriété à l’international !
On a tout donné pour la panoplie des Volontaires, on a mis nos meilleurs designers, notre meilleur savoir-faire, on a donné du sens avec nos convictions, 53% de made in France alors qu’on demandait 30%… Pour la distribution des tenues, on a reçu les volontaires à l’UFR STAPS de l’Université Paris Cité, la plus ancienne fac qui forme les profs d’éducation physique et sportive. Dès le début, il y a eu une adhésion car nous avons proposé une expérience. C’est également une grande fierté pour tous les collaborateurs en interne.
L’équipe, c’est 40 personnes qui travaillent sur le partenariat et nous avons un double objectif. On a cet objectif de vente mais aussi d’images de marque. Après les JO, il y aura des mesures, avec Nielsen, pour voir l’impact du partenariat sur la perception de marque, le nombre de touch points…
Les Jeux ce sont des aventures, des aventures humaines surtout. Pour les athlètes, le public, le staff… mais aussi pour les Volontaires ! ✨
Pour avoir des souvenirs de ces aventures et de ces rencontres, on leur a laissé quelques appareils photos ! 📸
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The Games are all about… pic.twitter.com/yARg5V3q9R— Paris 2024 (@Paris2024) August 1, 2024
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