Depuis quelques années maintenant, les sportifs de haut niveau et leurs agents s’entourent de conseillers en gestion de patrimoine. Nous avons discuté avec Olivier Ternamian, gestionnaire de patrimoine indépendant.
SportBuzzBusiness.fr : En quoi consiste votre métier de gestionnaire en patrimoine ?
Olivier Ternamian : Notre cabinet est spécialisé dans les questions financières, fiscales & patrimoniales des particuliers. Nous agissons afin de réduire la pression fiscale de nos clients, tout en leur proposant des solutions efficaces pour développer leur patrimoine ou le créer si il n’existe pas encore.
SBB : Comment fonctionnez-vous ?
OT : Tout d’abord, nous établissons un premier contact à partir d’une feuille blanche (audit patrimonial) qui va nous servir de base de travail pour une meilleure connaissance des problématiques de notre client. Dans notre découverte, nous attachons beaucoup d’importance à découvrir le niveau d’aversion au risque de notre client afin de toujours lui proposer ce qui lui correspond.
SBB : C’est-à-dire ?
OT : Quel niveau de risque notre client est-il prêt à prendre pour atteindre ses objectifs. Cela nous permet dans un second temps de proposer à notre client des scénarios d’investissements qui lui correspondent pleinement et avec lesquels il est totalement confortable.
SBB : Justement, quels conseils donneriez-vous à vos futurs clients sportifs fortunés ?
OT : En premier lieu, tout dépend de la situation de carrière de notre client. Est-il en début de carrière, en pleine gloire ou est-il sur le point d’achever sa première vie professionnelle ? Tout va dépendre en effet de sa situation et de son envie à prévoir demain. La logique, qui est notre mère pensée, est de prévoir que la situation actuelle, faste et pleine de promesse, avec des gros contrats à la clé peut s’arrêter à tout instant. Il faut donc sécuriser à tout prix ce qui est acquis. Notre rôle en tant que conseil fiscal et patrimonial est justement de faire bénéficier à nos clients de notre compétence à protéger et développer leur patrimoine. Si le sportif doit quitter le territoire pendant quelque année suite à la signature d’un contrat à l’étranger, nous gérerons avec lui ses biens et sa situation financière de façon à ce que notre client trouve à son retour, une situation patrimoniale saine, supérieure à celle qu’il aura laissé à son départ. C’est le rôle d’un conseil financier & fiscal.
SBB : Votre métier est-il proche de celui d’un agent ? Vous insistez sur le fait de travailler en proximité pour et avec vos clients.
OT : Oui et non. Oui car nous sommes très proches de nos clients qui ne nous cachent rien de leur situation personnelle et financière. Sans ce lien de confiance primordial, nous ne pouvons travailler efficacement. La transparence va dans les 2 sens. Nous ne cachons rien à nos clients et nous agissons dans leurs intérêts uniquement, nous demandons en retour la même chose. Un agent sera plus là pour veiller à la meilleure proposition sportive et financière. Même si nous sommes sportifs dans l’âme, nous n’avons aucunes compétences sportives à faire valoir. Nous sommes plutôt complémentaires de nos amis agents. En effet, notre domaine est la gestion du patrimoine, la fiscalité, les placements et non le sportif. C’est la raison pour laquelle notre métier est extrêmement encadré, enregistrement auprès de l’AMF (pour les conseils & placements), de l’orias (pour l’assurance), de la préfecture du Rhône (pour les placements immobiliers).
SBB : Comment faites-vous pour « réduire la pression fiscale » de vos clients ? Pouvez-vous nous parler de la notion de defiscalisation ?
OT : Au sein de notre cabinet, nous nous attachons à utiliser tous les leviers légaux afin d’optimiser la situation fiscale de nos clients. En effet, il faut savoir que le législateur a « plafonné » les avantages fiscaux (10000€/an par foyer fiscal, 18000€ dans certain cas dérogatoires) mais l’ingénierie fiscale responsable, efficace que nous menons au cabinet permet en réalité d’obtenir beaucoup plus suivant les situations. Comme chaque cas est particulier nous ne pouvons citer d’exemple mais sachez qu’il est possible de gommer de très lourdes charges fiscales grâce à notre connaissance du Code Général des Impôts. Pour cela il faut être accompagné d’un spécialiste. Concernant la defiscalisation, nous assurons l’optimisation de la fiscalité des sportifs et prenons en compte tout particulièrement le caractère aléatoire des carrières des athlètes. Nous utilisons le plafonnement des niches fiscales dans un cadre sécurisé, performant en adéquation avec l’aversion aux risques de notre client. Nous avons des solutions efficaces pour tous les sportifs de haut niveau fiscalisés en France. Pour de plus amples renseignements, il est préférable de fixer un rendez-vous avec un gestionnaire de patrimoine du cabinet.
SBB : Quels sont vos spécialités au sein du cabinet ? Vers quels types de solutions orientez-vous vos clients ?
OT : Tout dépend encore une fois de la situation de carrière dans laquelle se trouve notre client. En effet un jeune pro qui débute a une perspective de développement professionnel incertaine. Il est fort probable que nous le conseillerons sur l’acquisition de biens patrimoniaux (studios, appartements, bureaux…) En effet, comme je l’ai dit préalablement tout peut s’arrêter subitement, donc sécurisons les premiers contrats dans du sûr, comme l’immobilier, pour commencer.
SBB : Neuf ou ancien, quel est votre conseil actuellement?
OT : Les deux. Nous travaillons avec tous les promoteurs nationaux et locaux afin de fournir le plus large choix de neuf à notre clientèle. Nous avons tissé par ailleurs de solides relations avec des marchands de biens qui nous mettent sur de vrais opportunités patrimoniales dans l’ancien et ceci pour tous les budgets. Le seul « hic » c’est la rareté des biens sur la région.
SBB : Travaillez-vous sur la région Rhône-Alpes uniquement ?
OT : Non, nos solutions patrimoniales couvrent le territoire France dans sa globalité, dom comprises.
SBB : Vous occupez-vous uniquement de sportifs de haut niveau ?
OT : Non, notre clientèle est très variée, en plus des sportifs, cela va du chef d’entreprise au cadre de haut niveau jusqu’à la profession libérale. Les problématiques sont les mêmes quelque part. Comment faire pour protéger ce que j’ai acquis par le fruit de mon travail. Nous avons la réponse.
SBB : Dernière question, vous avez mentionné que vous étiez sportif dans l’âme, quel sport pratiquez-vous ?
OT : J’ai fait beaucoup de basket dans ma jeunesse mais maintenant je ne pratique plus que le tennis en compétition (3eme série).
Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter Olivier Ternamian par email (o.ternamian_avp@yahoo.fr) ou par contact téléphonique : 0427 44 6075
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