Zang Jhian, le vice président de la Fédération Chinoise de football a fait une déclaration largement reprises par les médias, « Tous les Chinois amateurs de football ont un rêve : accueillir une Coupe du monde en Chine. »
Et la Coupe du Monde 2022 ayant lieu au Qatar, la Chine ne pourra se présenter qu’à partir de l’édition 2030 comme le précise Jhian : « Selon leur charte, c’est très difficile pour nous d’obtenir l’organisation en 2026. J’espère bien sûr que ça peut être avant 2030 mais la FIFA a ses règles et nous respectons leur décision. »
Après la Russie et le Qatar, la FIFA pourrait évidemment être intéressée de voir son événement phare se dérouler sur le sol chinois.
Niveau Infrastructure, le pays compte déjà de nombreux stades dont le Nid d’oiseau à Pekin. Un stade qui peut accueillir jusqu’a 90 000 fans et qui avait été inauguré en 2008 à l’occasion des Jeux Olympiques.
De nouveaux sponsors chinois pour la FIFA
Mais c’est bien sur le plan business que se fera la décision. De part la taille de marché et le potentiel de développement, les retombées économiques pour le football international à moyen et long terme pourraient être colossales. Les récents investissements du géant chinois Alibaba auprès de la FIFA pour “connecter la Chine au monde” ne sont évidemment pas anodins. En mars dernier, c’est le groupe chinois Wanda qui devenait un partenaire majeur de la FIFA jusqu’à la Coupe du Monde 2030 incluse.
Ajoutons que les grands clubs européens, qui pour la plupart bénéficient de sponsors régionaux en Chine, devraient eux aussi voir cette candidature d’un bon œil tant les opportunités marketing qui en découleraient seraient lucratives.
Le football chinois a également progressé ces dernières années grâce au développement de son championnat national, la « Chinese Super League ». L’arrivée de joueurs internationaux ne peut en effet qu’être bénéfique aux joueurs locaux. Les clubs ont ainsi dépensé plus de 400 millions d’euros en achat de joueurs.
Affaire à suivre !
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