Si Formula One a officialisé l’arrivée d’une 11e écurie sur le paddock à partir de 2026, GM Cadillac va devoir mettre la main à la poche pour réaliser son rêve.
General Motors Cadillac a donc réussit à convaincre le petit monde de la F1 et sera, à partir de 2026, l’écurie 100% américaine du paddock. Pourtant, ce n’était pas gagné. L’initiateur du projet, Michael Andretti, ancien pilote et propriétaire d’Andretti Global, s’est même retirer et a vendu sa boîte à TWG Global, dont le patron est Dan Towriss, pour apaiser certaines tensions et que le projet puisse voir le jour.
Pour son entrée en F1, GM Cadillac va devoir débourser 450 millions de dollars. La moitié sera réglée par GM et l’autre moitié par son partenaire TWG Global. De cette somme, comme le rapporte Auto Journal, les autres écuries devront recevoir un peu plus de 28 millions de dollars pour compenser la future répartition des recettes entre 11 équipes au lieu de 10.
Dollars, dollars, dollars
Certains managers estimeraient que cette compensation ne soit pas suffisante mais tout le paddock sait pertinemment que l’arrivée d’une écurie 100% américaine va forcément engendrer un énorme coup de boost aux États-Unis et donc augmenter les recettes de la F1 à partir de 2026. Et c’est sûrement l’une des raisons qui a poussé les 10 écuries a accepter la venue de GM Cadillac.
Mais une autre dépense est à prévoir. GM Cadillac construira son propre moteur à partir de 2028, et devra donc, pour ses 2 premières saisons, courir sous un statut d’écurie cliente. Les américains devront verser, à l’écurie qui lui fournira un moteur, 34 millions d’euros au total (17 millions par saison pour ses deux voitures). Comme le souligne L’Équipe, ce tarif a été fixé par la FIA.
Le portefeuille commence à sérieusement chauffer pour Cadillac.
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