Alors que le Championnat de France féminin de handball de Division 1 a scellé il y a quelques mois un accord de Naming avec Butagaz, la compétition est sans diffuseur à quelques heures du début de la compétition.
« Depuis 3 saisons, 15 rencontres de LFH étaient retransmises en direct sur les antennes de beIN Sports. La chaine a décidé de réorienter son investissement pour couvrir intégralement le championnat Lidl Starligue (182 matchs). La LFH n’a été définitivement informée qu’au début de l’été du fait que beIN Sports ne diffusera plus aucune rencontre en 2019-20. » précise la Ligue Féminine de Handball dans son communiqué.
Lundi lors d’une conférence de presse organisée à la Maison du handball (Créteil), la LFH a rappelé quelques chiffres clés de sa compétition reine désormais appelée « Ligue Butagaz Energie » :
– +250 % sur les budgets des clubs entre 2008-09 et 2019-20 (25,5 M€ en 2019-20)
– Une part prépondérante prise par les recettes sponsoring dans les budgets des clubs (12 M€ en 2019 20 contre 8,9 M€ de subventions publiques)
– 255 000 de spectateurs en moyenne dans les salles en 2018-19 (+140 %), dont des records de plus de 5 000 spectateurs
– Première ligue féminine sur les réseaux sociaux (280 380 abonnées pour la LFH et ses clubs sur Facebook, Twitter et Instagram)
– Le premier naming du sport féminin français avec l’arrivée de Butagaz
« Je suis bien sûr très déçue de la frilosité des médias nationaux pour soutenir notre championnat professionnel féminin. Malgré ce contexte, je reste déterminée et continuerai à mettre tout en œuvre pour exposer notre championnat et nos clubs, grâce à nos atouts communs et aux valeurs d’engagement qui nous caractérisent. Nous comptons sur le soutien de tous les amateurs de handball, des institutions publiques, de nos partenaires et bien sûr des joueuses, attachées à leurs clubs et ambitieuses dans leurs performances. » a ajouté Nodjialem Myaro, présidente de la LFH, dans un communiqué.
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