Il y a quelques jours, la candidature de la France à l’organisation de la Coupe du Monde de Rugby 2023 a mis en avant l’impact économique potentiel que pourrait avoir l’évènement dans notre pays.
Pour le cabinet Deloitte France, par ailleurs soutien officiel de #France2023, la Coupe du Monde de Rugby pourrait générer un impact global de l’ordre d’1,9 milliard d’euros à 2,4 milliards d’euros selon les prévisions. Un chiffre qui variera bien évidemment en fonction du nombre de supporters étrangers qui feront le déplacement.
Avec un objectif de taux de remplissage des stades à 94%, l’organisation vise un total de plus de 2,3 millions de billets vendus. Les dépenses touristiques et d’organisation représenteront un impact direct total évalué entre 0,9 et 1,1 milliards d’euros. Les dépenses des visiteurs et participants se répartiront entre l’hébergement (37%), la restauration (22%), les transports (21%) et les activités touristiques et de loisir (9%). Au total, l’événement devrait permettre de créer ou conserver entre 13 000 et 17 000 emplois.
« Deloitte a développé une expertise en matière de mesure d’impacts socio-économiques et d’accompagnement de grands événements sportifs, culturels et business. Nous utilisons des méthodes de calcul d’impacts éprouvées, basées notamment sur des données réelles « ex post » et la modélisation des seuls effets attribuables. Les événements internationaux qui accueillent un nombre important de visiteurs étrangers, tels que la Coupe du Monde de Rugby, génèrent de fortes retombées économiques pour le pays hôte et constituent un puissant vecteur d’attractivité et de développement à moyen-long terme. » commente Brice Chasles, Associé Financial Advisory chez Deloitte.
Les visiteurs et participants attribuables à l’événement se répartissent entre le grand public (spectateurs et visiteurs non détenteurs de billets), les spectateurs hospitalités, les VIP et les accrédités (médias, staff organisation et sécurité, délégations, fournisseurs et bénévoles). Leurs dépenses impacteront favorablement l’économie nationale et représenteront un total de 720 à 916 millions d’euros. Les dépenses se répartiront entre l’hébergement (37%), la restauration (22%), les transports (21%) et les activités touristiques et de loisir (9%).
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