Interview – Benjamin Da Silva, journaliste et commentateur sur beIN SPORTS : « Il y a toujours des rêves »

Credit : PANORAMIC

Journaliste et commentateur de matchs sur beIN SPORTS depuis le lancement de la chaîne en 2012, Benjamin Da Silva s’est exprimé sur sa situation au sein de groupe et sur ses objectifs pour cette nouvelle saison. 

Il y a quelques jours à l’occasion du déjeuner de rentrée de la chaîne, Benjamin Da Silva a accepté d’échanger avec Sport Buzz Business. Joyeux et emballé à l’idée de commencer une nouvelle saison, c’est avec le sourire qu’il s’installe.

« On est jamais blasé ! Moi, je rêve de commenter une finale de Coupe du Monde, une finale de Ligue des Champions. »

SBB : Cela fait maintenant longtemps que vous êtes chez beIN SPORTS… 

Benjamin Da Silva : Ça fait depuis le début de la chaîne en 2012, là on est en 2023… Ça fait donc 11 ans, depuis le départ !

SBB : D’autres journalistes sont là depuis le début, Florent Houzot, directeur de la rédaction de la chaîne également. Comment expliquez-vous cette longévité ? 

B.D.S : Je pense qu’on est heureux d’être là. Quand on est là depuis le départ, ça crée un attachement particulier. Je me dis toujours on sait ce que l’on a mais on ne sait pas ce que nous aurions ailleurs. beIN SPORTS est une chaîne qui est fiable. C’est devenu un milieu très concurrentiel, très difficile. beIN est une chaîne premium, on travaille dans de bonnes conditions, il y a de vraies relations humaines avec la direction, il y a des droits de championnats, il y a tout pour s’épanouir ici. C’est pour ça qu’on est ici, c’est pour ça qu’on est heureux.

SBB : Vous serez toujours avec Omar da Fonseca aux commentaires cette saison ? 

B.D.S : Absolument ! Ça fait partie des petits bonheurs, de la chance que j’ai d’être avec lui tous les week-ends et en Ligue des Champions. Ça aussi, c’est un bonheur et ça compte dans la stabilité. C’est un privilège d’être avec quelqu’un avec qui tu t’entends très bien depuis aussi longtemps, d’être dans un duo qui marche bien. On s’entend super bien et on a envie de continuer ensemble ! (NDLR : le duo est également présent dans le jeu vidéo d’EA SPORTS depuis 2022).

https://twitter.com/beinsports_FR/status/1707126350929097026

SBB : Concernant les droits du football, le catalogue est riche encore cette saison.

B.D.S : Je ne suis pas dans les histoires de droits TV mais on en a beaucoup sur le football européen, le foot français avec la Coupe de France, on a la Ligue des Champions. La recette marche. Elle marche depuis 2012, elle continue de marcher et pourvu que ça dure !

« Je n’ai pas envie d’être le même commentateur que j’étais en 2014 ou 2015 »

SBB : En tant que commentateur, quels sont vos objectifs cette saison ? 

B.D.S : Ça va être de continuer à prendre du plaisir, à commenter la Liga. Essayer de me renouveler un petit peu, de ne pas tout le temps faire la même chose.

SBB : Comment ? 

B.D.S : Ça passe par réécouter des extraits de matchs, modifier des tics de langage que j’ai, la façon que j’ai de commenter les matchs. Tout ça évolue en même temps que la société. Ça va très vite. Aujourd’hui, en 2023, je n’ai pas envie d’être le même commentateur que j’étais en 2014 ou 2015 donc j’essaye aussi d’évoluer un peu.

SBB : Aujourd’hui, avec votre expérience, est-ce qu’il y a encore un type de match qu’on rêve de commenter ? Ou est-ce que vous avez déjà tout vu ? 

B.D.S : Ah non, on est jamais blasé ! Moi, je rêve de commenter une finale de Coupe du Monde, une finale de Ligue des Champions. Il y a toujours des rêves et il y en aura toujours je pense. Quand tu en commentes une, tu vas dire « mon rêve c’est d’en commenter une deuxième » donc il y a toujours des rêves !

SBB : Pour terminer, quel conseil donneriez-vous à un jeune journaliste qui aimerait être à votre place ? 

B.D.S : Je pense qu’il n’y a pas de secret sinon on y arriverait tous. Je ne sais pas trop comment ça se passe pour les générations actuelles mais le conseil que je donne c’est déjà de croire en soi. C’est hyper important de croire en soi, de ne pas écouter les discours négatifs. Il faut se donner les moyens de réussir. Il faut foncer et se dire que c’est possible, il ne faut pas se dire « c’est trop dur, je ne sais pas comment je vais faire ». C’est une réalité mais moi je me suis toujours dit « si lui y est, moi aussi je peux avoir cette chance là un jour ». Il faut taper aux portes et à un moment, il y aura de la chance et ça passera. C’est le seul conseil que je peux donner par rapport à ce que j’ai vécu, par rapport à mon parcours. Il ne faut pas attendre que les choses se fassent. Il faut être actif surtout qu’aujourd’hui il y a plein de choses sur les réseaux sociaux, sur YouTube, on peut proposer plein de contenu. Et même si tu ne le fais pas pour un grand nombre, tu le fais pour toi, pour une petite communauté et c’est peut-être quelque chose que tu pourras présenter à un employeur !

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