Lors de la présentation du dispositif médiatique du Parisien pour Paris 2024, Benoît Lallement, responsable sports et hippisme s’est arrêté à notre micro.
D’un ton calme, mais d’une attitude très excitée par ces olympiades, Benoît Lallement se confie le sourire en coin. Ancien journaliste pour L’Équipe, ces JO ne seront pas ses premiers, mais à Paris, ils auront une tout autre saveur…
Sport Buzz Business : Que représente la couverture des Jeux Olympiques en tant que journaliste, qui plus est à Paris ?
Benoît Lallement : J’ai déjà couvert des Jeux, des Jeux d’été, des Jeux d’hiver et c’était déjà incroyable ! Quand on est journaliste et qu’on s’occupe du sport, vivre et raconter des Jeux Olympiques, c’est incroyable parce que ce sont des histoires, on parle souvent des médailles, mais il n’y a pas que des médailles, il y a parfois des déceptions, donc c’est déjà une chance incroyable. Mais les Jeux à Paris, on ne mesure pas ! Moi-même, j’ai du mal à mesurer. Ça va être dingue ! Ça va être l’aventure d’une vie.
Je me souviens des Jeux à Londres, j’y étais… ça transforme une ville et je pense même que ça transforme une société. Alors attention, la France restera la France, mais la place du sport, le regard qu’ont les français sur le sport,… le quotidien de beaucoup de gens va être impacté positivement par les Jeux, dans le 93 par exemple, il y a pleins de choses qui se passent et qui auront des conséquences pour les habitants. On se souviendra tous où on était le 26 juillet, on se souvient tous où on était le 12 juillet 1998, quand on est assez vieux pour l’avoir vécu et j’espère qu’on se souviendra tous où on était, fin août, quand la France sera championne olympique de handball…
SBB : Ça sera aussi le défi du Parisien, retranscrire ces émotions…
B.L : Ça va être de retranscrire les Jeux dans leur ensemble ! Ça sera le journal de tous les Jeux, du sport, mais pas seulement, de la fête… Moi, j’ai deux filles qui ont 21 et 17 ans et elles n’attendent que ça ! Vivre les JO, évidemment, c’est être dans les tribunes, mais pas seulement. C’est aussi être dans les fans zone, c’est aussi se balader dans Paris et de rencontrer des gens, c’est aussi aller fêter les médailles des français et toutes ces choses-là, c’est une fois dans sa vie !
« Sans les sponsors, il n’y a pas de Jeux possible ! »
SBB : Quelle est l’épreuve à ne surtout pas rater pendant les Jeux de Paris ?
B.L : C’est chacun ses goûts, mais moi, j’ai couvert beaucoup de natation dans ma carrière donc évidemment Léon Marchand… Mais qu’est-ce qui m’a donné plus d’émotion que Marie-José Pérec et donc que l’athlétisme ? Il y aura aussi les sports co… c’est difficile de choisir. Il y a aussi des sports auxquels on s’intéresse peu comme l’aviron, mais il suffit d’une course, de deux coups de rame pour gagner et on se dit, « c’est génial ! ». Le canoë-kayak, on ne le regarde jamais, mais pendant les Jeux, on le regarde et c’est aussi ça qui est beau.
SBB : La question Sport Buzz Business, êtes-vous capable de citer au moins 3 sponsors de Paris 2024 ?
B. L : Oui ! Évidement sans eux, les Jeux n’existeraient pas. Je peux en citer trois, même plus. BPCE, un énorme sponsor, ils investissent beaucoup dans le sport et sans eux, il n’y aurait pas de Jeux à Paris et peu d’athlètes. Ce n’est pas parce qu’on fait partie du même groupe que je me sens obligé mais sans LVMH, il n’y aurait pas les Jeux parce que c’est un sponsor majeur. Comme les autres, ils investissent dans les JO, mais aussi dans le sport avec un team de sportifs. Il y a la RATP et sans la RATP, il n’y a pas de transports ! On peut en citer encore beaucoup et ça fait partie de la réussite des Jeux. Sans les partenaires, sans les sponsors, il n’y a pas de Jeux possible !
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