La semaine dernière, Kipsta a dévoilé les nouveaux maillots du Nîmes Olympique pour la saison 2022-2023 de Ligue 2 BKT.
Depuis quelques années, le groupe Decathlon a fait évoluer sa stratégie. Après avoir été plutôt discret en terme de partenariats sportifs, l’enseigne préférée des français mise désormais sur des contrats de « premiers plans » qui doivent nourrir son image et son business.
Après Paris 2024, Teddy Riner, Gaël Monfils ou encore Sean Garnier, le Groupe Decathlon muscle ses investissements dans le football pour en faire une catégorie qui compte et s’imposer comme un acteur reconnu. Un sport qui offre évidemment une large exposition médiatique.
« L’ambition est de devenir un équipementier qui compte, à court terme devenir le 4ème »
A travers sa marque Kipsta, Decathlon va fournir dès cette saison 22-23 les ballons officiels de la Ligue 1 Uber Eats et Ligue 2 BKT.
En parallèle, Kipsta redevient équipementier maillot d’un club, le Nîmes Olympique, après avoir été le fournisseur du LOSC et de Valenciennes il y a plusieurs années. Un nouveau contrat qui devrait être la première étape d’un stratégie qui pourrait bien dépasser nos frontières.
« Avec Nîmes, ça c’est fait en 10 semaines, c’était une opportunité et un vrai challenge »
« Avec Nîmes, ça c’est fait en 10 semaines, c’était une opportunité et un vrai challenge, le club nous a consulté et nous a proposé de rentrer dans l’appel d’offres que nous avons remporté pour 3 saisons. Il a fallu lancer les recherches sur le design, trouver les histoires à raconter… Sur un court laps de temps, nous ne le ferons pas pour tous les clubs (rires) » nous détaille Emmanuel Castiglioni, Clubs Offer Leader & Football Player Outfit Product Manager pour Kipsta. « Nous avons proposé un design unique qui s’appuie sur les racines du club et de son ADN. Nous voulions faire les choses bien et nous avons créé 3 maillots différents, tous porteurs de l’ADN du club« .
Pour le maillot domicile (Home), l’équipementier mise évidemment sur la couleur rouge. Un jersey relevé d’un col et manches blanches, avec en fond pixellisé un motif enflammé « furia », représentant la ferveur du sud et du peuple nîmois derrière son équipe.
Le maillot extérieur (Away) propose lui un design noir et rouge, plus sobre, avec le motif furia qui barre la poitrine en rouge. Le Third, « City », mise lui sur le blanc et met en avant le réseau routier nimois.
A noter que sur le dos des maillots, on retrouve le logo Decathlon Nîmes. « Le magasin n’était pas partenaire, c’est un investissement en plus dans le club, un contrat de 3 ans également ».
« Notre volonté est de le rendre accessible et le prix de vente sera de 60 euros »
« Comme pour le ballon de la Ligue 1 Uber Eats, nous proposerons uniquement le maillot de match du club, notre volonté est de le rendre accessible et le prix de vente sera de 60 euros » ajoute Emmanuel CASTIGLIONI. Un maillot qui dans une version « basique » est vendu au prix de 25 euros. « C’est une question de volume, les quantités de ne sont pas les mêmes, il y a également un travail spécifique sur le design, de l’accessoirisation en silicone… on rajoute plus de valeur. Il y a également les royalties pour le club et notre part pour rembourser un peu le contrat équipementier, c’est un accord tripartite entre Decathlon, Kipsta et le club. Pour le moment, il n’est pas prévu de vendre le maillot chez d’autres distributeurs, on va le vendre principalement dans le magasin Decathlon près du stade et la boutique du club ainsi que sur le digital. On souhaite être proche du club, que le partenariat est de l’empreinte locale, assurer les livraisons. »
« L’objectif est d’être présent dans les cinq grands championnats en Europe. Il n’y a pas d’échéance ni de limite ».
En succédant à Puma en tant qu’équipementier officiel du Nîmes Olympiques, Kipsta fait donc son retour aux côtés d’un club professionnel après le LOSC ou encore Valenciennes. Pour les années à venir, la marque semble nourrir de grosses ambitions.
« Ballons, maillots et chaussures aux pieds des professionnels, l’ambition est de devenir un équipementier qui compte, à court terme devenir le 4ème (NDLR : derrière Nike adidas et Puma) » nous explique Emmanuel CASTIGLIONI. « Le téléphone sonne, nous avons des sollicitations, le ballon de la Ligue 1 Uber Eats est un coup de projecteur sur la marque qui est en train de changer d’image ».
« Nous sommes aujourd’hui en Ligue 2 et nous voulons monter en Ligue 1. L’objectif est d’être présent dans les cinq grands championnats en Europe. Il n’y a pas d’échéance ni de limite. L’idée était de commencer en France, Nîmes était une opportunité et un défi ».
Quand Kipsta était contacté par… Manchester United
Au début des années 2000, Kipsta faisait son entrée sur le marché des équipementiers maillots en signant avec le LOSC. Une exposition qui lui a permis à l’époque d’être contacté par le club anglais de Manchester United.
« On nous a sollicité lorsque nous étions équipementier du LOSC. L’agence en charge de ce dossier nous avait envoyé un maillot Kipsta aux couleurs de Manchester United… C’était trop cher pour nous… » ajoute Emmanuel CASTIGLIONI en anecdote. « C’est peut-être un des partenariats les plus chers mais avec les ventes de maillots, peut-être un des plus « simples » à rentabiliser. Manchester United, ça reste un rêve mais pourquoi pas, on ne s’interdit rien… Aujourd’hui, on ferait un business plan… en attendant, nous allons laisser la marque grandir. »
Pour s’offrir un jour les Red Devils, un équipementier, Kipsta ou un autre, devra évidemment sortir le carnet de chèques. En 2014, adidas signait un contrat de 10 ans avec Manchester United pour un montant minimum garanti de 94,6 millions d’euros par saison.
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