Interview « Entreprendre dans le sport » : Remi Notta, fondateur de l’application Break Eat

remi nota break eat

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Passer commande aux buvettes dans les stades et les arènes est souvent une expérience frustrante et fastidieuse, en raison des longues files d’attente.

La mission de « Break Eat », une nouvelle application de click & collect, est de « réinventer » l’expérience client en facilitant les commandes durant les moments de forte affluence, comme les mi-temps lors d’événements sportifs ou culturels.

Pour en savoir plus sur la création de « Break Eat », nous avons posé quelques questions à Remi Notta, le fondateur de la société.

 

Sport Buzz Business : Avant de lancer Break Eat, quel a été votre parcours ? Quand avez-vous créé la société ?

Remi Notta : J’ai 33 ans, originaire de Marseille, coach sportif de 2010 à 2015. J’ai ensuite eu un parcours en téléréalité et en 2020, j’ai décidé de quitter la France pour aller vivre à Miami où j’exerçais le métier de coach sportif. Puis je me suis orienté dans le relationnel, développement de la clientèle pour des groupes de restauration festifs à travers Miami, Saint-Tropez, Saint-Barthélemy. En fin d’année 2022, je décide de créer l’application. Break eat 

SBB : Combien êtes-vous dans l’équipe de Break Eat ?

RN : Je suis actuellement le fondateur et PDG, je travaille actuellement avec une société de développement d’application et une personne au marketing.

« Le but de l’application Break Eat, et de pouvoir pré -commander n’importe quel produit d’une buvette ou autre type de boutique lors d’un moment cours avec une forte affluence »

SBB : Quel a été le déclic qui vous a poussé à créer Break Eat ? 

RN : Après la constatation d’un gros problème, lors des mi-temps dans les stades, les arènes et salles des spectacles, avec la technologie et toutes les solutions possibles. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire.

Bien évidemment, en participant à des évènements aux USA, je me suis rendu compte qu’en France nous étions très en retard et que c’était le moment de tenter quelque chose dans ce domaine.

Ma motivation se traduit par le fait de construire un business qui répond à un problème, et surtout dans un domaine qui me plaît comme le sport avec une option de lieux gigantesque.

appli break eat

 

SBB : Pouvez-vous nous présenter Break Eat et sa proposition de valeur ?

RN : Le but de l’application Break Eat, et de pouvoir pré-commander n’importe quel produit d’une buvette ou autre type de boutique lors d’un moment court avec une forte affluence. Cela peut être lors d’un évènement sportif, l’entracte d’une salle de spectacles ou concert, mais aussi la possibilité de mettre en place l’application dans la restauration d’entreprise pour le midi en proposant aussi des livraisons en bureau. Il faut savoir que c’est le même schéma que les mi-temps, il y a souvent du monde à midi à la cantine.  

Le retrait se fait par un point de click and collect, ou alors via une file prioritaire associée à une buvette traditionnelle. Pour une version future, nous cherchons aussi à nous développer dans les parcs à thèmes.

Notre objectif est d’éduquer toutes ces personnes, de pré-commander, que ce soit une demi-heure ou des heures avant la rencontre ou le moment de rush. 

SBB : Qu’est-ce qui distingue votre entreprise des autres acteurs du marché ? Qui sont vos concurrents ?

RN : Actuellement, il n’existe pas d’applications de click and collect qui rassemble plusieurs lieux d’une même région. Il existe bien évidemment des solutions de click and collect via des QR code directement sur vos sièges, mais malheureusement aujourd’hui aucune communication ou marketing est faite à amont.

Notre objectif est de rassembler plusieurs lieux sur l’application pour que le client qui bosse dans La tour CMA CGM à Marseille et qui va au palais des sports à Marseille, au stade vélodrome ou la salle de spectacle Le SILO puisse profiter d’une même application. 

Aujourd’hui, il existe de gros groupes comme Sodexo, Compass ou Elior, qui ont déjà développé des systèmes de caisse et autres options, regroupant tout un ensemble de solution jusqu’au click and collect.

Nous travaillons en parallèle sur la restauration d’entreprise nous cherchons à moderniser ce type d’application en proposant des rubriques bien-être, informations d’événements propres au siège, mais surtout facile et user- friendly, car toutes les applications proposées ne sont pas très conviviales, tout en proposant des tarifs en dessous de ce que les gros groupes proposent. 

SBB : Comment Break Eat améliore-t-il l’expérience des amateurs ou des professionnels du sport ?

RN : En premier temps, amener au stade une solution innovante qui coûte beaucoup d’argent à la création et que tous les stades en France n’ont la possibilité de financer. Nous permettons de fluidifier les buvettes. Grâce à nos points de click and collect, nous pouvons personnaliser l’application aux couleurs de l’équipe, mais aussi attirer plus de clients vers les buvettes, ce qui entraîne un meilleur chiffre d’affaires et un meilleur ticket moyen grâce à l’affichage des produits digital.

SBB : Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes actuellement confronté dans le développement de votre entreprise ?

RN : Le click and collect dans les stades est un nouveau marché. Chaque stade aimerait avoir sa solution, mais nous les sentons un peu réticent du fait que leurs infrastructures sont souvent anciennes. 

Nous devons donner confiance à tous ces secteurs pour leur montrer que notre solution fonctionne et que c’est le futur et qu’un jour il faudra y aller.

SBB : Quel est le marché cible de Break Eat ?

RN : Grand Public, nous visons surtout les abonnés, car ce sont les personnes les plus récurrentes, les personnes les plus susceptibles d’utiliser l’application.

SBB : Quelles actions marketing et de communication allez-vous mettre en place pour vous faire connaître ? 

RN : Pour le B2B, nous sommes énormément sur de la démarche par e-mail, sur les réseaux sociaux, mais aussi via mon carnet d’adresses. Nous voulons envoyer le paquet sur le marketing et communication. Pour moi. C’est la base et la clé du développement d’une startup. Distribution de flyers, mascotte, comptoir de présentation à chaque évènement, affichage, animation mais aussi sur les réseaux sociaux avec la création de post vidéo / photo et jeux. Notre objectif est de s’implanter partout pour créer une forte notoriété.

SBB : Quel est le business model de Break Eat ?

RN : C’est très simple, notre force est de pouvoir installer l’application dans chaque lieu gratuitement. Le client paye 10% du total de sa commande qui nous revient, comme une taxe de service.

SBB : Comment avez-vous débuté l’aventure Break Eat d’un point de vue financier ?

RN : Par une levée de fonds de 100 000 euros + mes économies, aujourd’hui, créer une application, ça coûte beaucoup beaucoup d’argent.

SBB : Etes-vous à la recherche de fonds, de partenaires, de futurs collaborateurs?

RN : Bien évidemment, aujourd’hui, nous sommes toujours à la recherche de partenaires et de futurs collaborateurs, la prochaine levée de fonds sera dans un second temps.

SBB : Quel est le chiffre d’affaires que visez-vous  d’ici 3-5 ans ?

RN : 10 à 20 millions d’euros.

SBB : Quelle est la meilleure expérience que vous avez vécue depuis le lancement de votre entreprise ? 

RN : Lorsque je présente mon application, dans des stades, des évènements ou à entrepreneurs et que l’on me dit que mon application est super, qu’on me félicite, et qu’on me dise lâche pas, tu vas tout exploser.

 

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