Interview : Pierre Ménès et Daniel Riolo

 

La semaine dernière, SBB était invité à assister au tournage de la première vidéo mettant en scène Pierre Ménès et Daniel Riolo, les nouveaux ambassadeurs de FIFA 13 et du mode de jeu « Fifa Ultimate Team » permettant de créer son équipe de rêve.

Une association entre deux personnages médiatiques du foot français pas forcément évidente au départ. « Pierre et Daniel se lançaient régulièrement des petits pics par presse interposée. Grâce à cette rencontre, ils ont appris à ce connaître. De leur propre aveux, leur vision n’est pas si éloignée que ça et elle serait même un petit peu proche » nous a répondu Franck Hocquemiller, l’agent d’image de Pierre Ménès chez VIP Consulting.

SBB : Comment êtes-vous devenus les ambassadeurs de FIFA 13 et de son mode de jeu Ultimate Team ?

Pierre Ménès : J’ai été approché par Franck Hocquemiller (VIP Consulting), mon agent pour ce genre de choses. Je ne  suis pas extrêmement enclin a faire trop de pubs et ménages, j’ai suffisamment de travail. J’accepte de faire des choses uniquement lorsque c’est dans des domaines qui m’intéressent, sauf si on me donne énormément d’argent… auquel cas ma dignité pourrait en souffrir. (rires) Autant faire des choses qui sont en cohérence avec ce que je fais et que j’aime.

Daniel Riolo : Antoine Cohet (responsable Marketing d’EA France) m’a passé un coup de fil et m’a demandé si ça m’intéressait, j’ai dit pourquoi pas. C’est  la première fois que l’on me proposait quelque chose de ce genre et j’ai dit oui.

 

SBB : Etes-vous des joueurs de FIFA ?

Daniel Riolo : Quand je vois des joueurs qui sont super forts, ça me fascine et je vais les regarder jouer. Moi je suis nul. J’essaie mais je suis nul. En revanche, je prends du plaisir si je joue avec quelqu’un qui est aussi nul que moi, sinon je n’ai aucun intérêt.

Pierre Ménès : J’adore ça. J’ai eu à peu près toutes les consoles, Nintendo, Megadrive… Mon premier souvenir FIFA, c’est sur Nintendo avec le terrain de biais. C’était pas… comment dire… pas terrible, mais comme tous les jeux de sport de l’époque ! On était déjà content d’avoir un jeu de sport avec des trucs qui ressemblaient un peu à des joueurs. Sinon côté jaquette, je me souviens de celle de Thierry Henry (2002).

Daniel Riolo : Plus jeune et sur les jeux moins perfectionnés, je m’amusais plus car la technique ne me faisait pas peur. Le côté addictif des jeux vidéos me fout les jetons. En 1999, j’étais en stage, je passais des après-midi à jouer. Je pouvais prendre la manette et la jeter contre le mur. Je ne bossais plus.

Pierre Ménès : Entre mon fils et moi il y a quelques manettes qui ont volé. C’est là que tu t’aperçois que la manette de Sony est moins solide que la manette de la XBOX. On a pas mal joué à la version précédente ensemble. Je défends bien, je joue plutôt pas mal, mais je suis d’une maladresse chronique devant le but. Pathétique !

SBB : A quelle équipe peut-on comparer ça ?

Pierre Ménès : C’est un peu le jeu à la française. Pas trop mal défensivement, pas inintéressant dans le jeu et nul dans la finition. Ca correspond assez bien à ce qu’est le football français.

Pierre Ménès : « Luis Fernandez animateur radio ? C’est pas trop mon créneau horaire. »

SBB : Quelle est votre rapport au PSG ?

Pierre Ménès : J’étais fan du PSG, abonné de 77 à 82. Pour se dégoûter du PSG, il y a un truc radical : les suivre en tant que journaliste. En France c’est le pire enfer qui soit. Tu n’es jamais tranquille, tu vas t’emmerder à Saint Germain en Laye… Tu es garé à 2 km. Il y a un truc qui a fait beaucoup de mal au niveau de l’accueil du journaliste au PSG, c’est Luis Fernandez. On était à côté du local poubelle. Moi mon PSG c’est Francis Borelli, Safet Susic, Surjak, Rocheteau…
Daniel Riolo : (à Pierre Ménès) Et Luis Fernandez ?
Pierre Ménès : Comme joueur oui ! A 150% voir 200%. Comme entraîneur moins…

SBB : Et Luis Fernandez animateur radio ?
Pierre Ménès : C’est pas trop mon créneau horaire. Je suis plus client de Moscato. Je suis plus souvent dans ma voiture entre 18h et 20h qu’entre 16h et 18h.

SBB : Quels joueurs manquent t-ils au PSG pour en faire une équipe de rêve à la façon du mode de jeu FIFA Ultimate Team ?
Daniel Riolo : Ce n’est pas une affaire de joueur. C’est une affaire de jouer ensemble longtemps, de créer un vrai club et un vrai collectif. C’est sûr, il vaut mieux avoir des bons joueurs mais ce n’est pas en additionnant les individualités que l’on gagne des trophées. Chelsea a mis 10 ans pour gagner la Ligue des Champions. Drogba, Lampard, Terry… Ces mecs sont là depuis longtemps et sont les tauliers du vestiaire. C’est comme ça que tu gagnes une compétition, avec une équipe construite autour de tauliers.

Pierre Ménès : Il faut des joueurs qui fassent mieux jouer l’équipe. Un milieu de terrain qui soit un vrai milieu de terrain offensif. Un très bon profil ce serait un Ozil ou Modric. Il y a tellement de joueurs au Real que forcément un ou deux ne joueront pas et le PSG peut en profiter.

SBB : Parlez-nous des vidéos que vous allez réaliser chaque mois en donnant vos avis : 
Pierre Ménès : Ces vidéos permettront d’animer le mode Ultimate Team présent dans FIFA 13. Le grand point fort de FIFA, c’est que c’est un jeu actualisé en permanence, qui colle à l’actualité des joueurs. Ce mode, c’est le Panini du troisième millénaire qui plaira aux gamins. Sinon dans les vidéos, Riolo dit que des conneries et moi aussi ! (rires)
Daniel Riolo : Donc on est naturel ! (rires)

SBB : Vous parlez de Panini. Quelles sont vos souvenirs liés à cette époque ?

Pierre Ménès : Mes souvenirs d’enfance liés au football, c’est beaucoup plus Subbuteo que Panini.
Daniel Riolo : J’ai tout fait. Subbuteo, les Panini etc…

Pierre Ménès : Ce sont les ancêtres des jeux vidéos. Aujourd’hui le jeux vidéo permet aux jeunes joueurs d’avoir une culture footballistisque puisqu’ils ne regardent pas les matchs dans leur écrasante majorité, et croyez bien que je le regrette. Grâce à ça, les mecs connaissent les effectifs de nombreuses équipes en Europe.

 

SBB : Un avis par rapport au discours « Facebook, twitter, jeu vidéo et casque sur les oreilles, les joueurs sont dans une bulle » ?

Pierre Ménès : Ca m’emmerde, avant ils jouaient aux cartes.

Daniel Riolo : Oui mais le jeu de carte fait en sorte que tu as un lien social qui est plus fort que le jeu vidéo.

Pierre Ménès : Oui mais ils jouent à plusieurs, ils font des matchs entre eux lors des mises au vert. Je ne pense pas que le jeu vidéo soit excluant bien au contraire.

Daniel Riolo : En revanche, les jeux vidéos leurs donnent une mauvaise vision de ce qu’est le football. Tu joues tout seul, c’est toi qui contrôle l’équipe. Ca t’éloigne du sens collectif. Ca te conduit à penser que tout seul tu peux faire les choses.
Pierre Ménès : C’est moins vrai maintenant. Il y a quelques années tu pouvais dribbler toute une équipe avec un joueur. Maintenant tu en dribbles 2 ou 3 sur 40 mètres.

 

SBB : Est-ce que FIFA se rapproche de plus en plus de la réalité du terrain ?

Pierre Ménès : Honnêtement, ça fait un moment qu’on est dans le réalisme.

Daniel Riolo : Je trouve que c’est épatant. Moi je suis sidéré de voir que des mimiques soient reproduites comme ça, des gestes anodins, la façon dont un joueur se touche le nez ou les cheveux… Je suis assez vite épaté par la technologie.

 

SBB : Avez-vous déjà parlé FIFA avec un joueur ?

Pierre Ménès : Le seul avec qui j’ai pu parler de ça en profondeur, c’est avec Thierry Henry. Il ne jouait jamais avec Thierry Henry. Il jouait avec l’Australie, la Chine ou le Celtic Glasgow.

Pierre Ménès et Daniel Riolo : Episode 1 / FIFA 13

 

 

Laisser un commentaire

Babolat mobilise sa communauté Facebook avec le jeu "Babolat... Offre de Stage : Gestion de projets chez Special Olympics France
Interview - Interview «Entreprendre dans le sport» : Martial Guermonprez, cofondateur d'Anybuddy, plateforme de réservation des sports de raquette(Lire la suite) American Express devient partenaire officiel du PSG(Lire la suite) Nike ressort les Air Force One de Kobe Bryant(Lire la suite) Paris 2024 enregistre un bénéfice de 27 millions d’euros(Lire la suite) Le reveal complètement fou du Pau FC pour son 3e maillot(Lire la suite) Aurélie Dyèvre devient directrice générale de Sporsora(Lire la suite)