Interview : Robert Pirès – « Je suis fier de faire partie de la famille Puma »

Credit : Sport Buzz Business

Présent lors de l’ouverture de la Puma House à Saint-Ouen, Robert Pirès s’est exprimer sur sa relation avec Puma et la place du football aux JO.

Vous ne le savez peut-être pas, mais avant d’être champion du Monde en 1998 et champion d’Europe en 2000, Robert Pirès a été un athlète olympique en 1996. Aux Jeux d’Atlanta, l’allier faisait partie de l’équipe de football qui se fera éliminer par le Portugal en quart de finale.

Alors lorsque le français débarque sur la scène de la Puma House aux côtés de Tommie Smith, Linford Christie et Colin Jackson, lui aussi peut évoquer des souvenirs olympiques.

Credit : Puma

Pendant toute la durée des JO de Paris 2024, Puma prend possession de l’hôtel Mob House à Saint-Ouen, juste à côté des puces. Là-bas, les athlètes et sélections que le marque équipe passeront célébrer leurs exploits, mais avant, place à la « Puma legend ».

Sport Buzz Business : Vous avez participé aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996. et à l’époque la présence des marques était bien moins importante que maintenant. Pour Paris 2024, Puma a même un lieu dédié où la marque accueille des athlètes et fédérations. Que pensez-vous de cette évolution ?

Robert Pirès : Je pense que c’est une bonne chose, une marque comme Puma est très présente dans tous les sports. Alors peut-être un peu plus dans le football, mais on s’aperçoit aussi que dans le monde de l’athlétisme, la marque est là. Le principal athlète de Puma, c’est Usain Bolt, l’homme le plus rapide du monde et on l’associe à Puma, à la famille Puma dont je fais partie depuis de longues années et j’en suis fier. Par rapport aux légendes avec qui j’étais tout à l’heure (Linford Christie, Tommie Smith et Colin Jackson), il y a une certaine reconnaissance avec ce lieu ici à la Puma House.

« J’ai signé mon premier contrat avec Puma en 1994, à l’époque, je jouais avec des King rouge »

SBB : Comment voyez-vous l’évolution de votre relation avec Puma ?

R. P. : Puma pour moi, c’est comme une famille. J’ai signé mon premier contrat avec Puma en 1994, à l’époque, je jouais avec des King rouge. C’était un peu LE modèle de Puma que portait notamment Diego Maradona. Passer juste derrière lui, c’est un honneur quand même ! Aujourd’hui, je continue à être ambassadeur de cette marque, quand je vois d’autres athlètes porter des chaussures Puma, bien sûr que je suis content. Et j’ai envie de les voir gagner, avec une médaille autour du cou et quand on les verra débout, on verra la chaussure Puma. Ça fait partie du jeu entre l’athlète et la marque : l’athlète ce qu’il veut, c’est marquer, la marque ce qu’elle veut, c’est qu’il gagne et comme ça tout le monde est content.

Credit : AFP

« Si le CIO a décidé d’intégrer le football aux Jeux Olympiques, c’est qu’il y a une raison ! »

SBB : Si vous aviez un équipement (chaussure, maillot…) à retenir, qu’est-ce que ça serait ?

R. P. : Je ne l’ai pas et je regrette, c’est la première Puma King rouge. Je ne l’ai pas gardé parce que je ne pensais pas faire une carrière aussi longue et aussi belle pour être honnête (rires). Pour moi, ce modèle rouge est très important dans ce que j’ai pu faire et surtout parce que j’étais jeune. Je ne sais pas pourquoi Puma est venu me chercher, il faudra demander au patron de l’époque, mais en tout cas, aujourd’hui, je suis là et ce que j’aime, c’est cette fidélité.

 

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SBB : Revenons aux Jeux Olympiques. Il n’y a pas longtemps, Michel Platini a déclaré que le football aux JO n’avait aucun intérêt parce que ce n’était pas un sport olympique. Qu’en pensez-vous ?

R. P. : Ah Michel (rires) ! Disons que j’ai eu la chance de les jouer en 1996 donc je n’irai pas dans cette direction. Je n’oublie pas non plus que l’équipe de France de foot a été championne olympique à Los Angeles en 1984. Alors bien évidemment, le football n’est peut-être pas, à l’origine, un sport olympique. Ça, on le sait tous et il n’y a aucun problème. Mais si le CIO a décidé d’intégrer le football, c’est qu’il y a une raison. Aujourd’hui, c’est le sport numéro 1 au monde ! Je comprends son point de vue, mais d’un autre côté quand tu es sportif et que tu as l’opportunité de jouer les Jeux Olympiques, c’est une fierté ! Parce que tu as envie d’avoir cette médaille d’or et parce que tu représentes la France ! Après, je respecte ce qu’a dit Michel, c’est son point de vue.

SBB : Et votre ami Zinédine Zidane vous l’avez trouvez comment lors de la cérémonie d’ouverture ?

R. P. : Zizou tu as été parfait ! Très bon acteur. Très élégant, comme d’habitude. À ce moment-là, c’était important que Zizou passe le relais à Rafael Nadal parce que l’image est forte, mais aussi parce que ce sont 2 immenses athlètes, les 2 ont marqué l’histoire et j’ai beaucoup aimé ce relais.

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