Interview : Vanessa Le Moigne – beIN SPORTS

Depuis septembre, Vanessa Le Moigne présente une nouvelle émission sur beIN SPORTS avec Happy Sports. 

Future Maman, la journaliste va devoir prendre ses distances pendant quelques semaines avec ce nouveau rendez-vous.

Il y a quelques semaines, nous sommes partis à la rencontre de celle qui a boosté le réveil des téléspectateurs de la chaîne ces dernières années avec le cultissime et déjà regretté « L’Expresso », matinale qu’elle a présenté un temps en duo avec Thomas Villechaize.

SportBuzzBusiness.fr : Quel est la ligne édito et le ton d’Happy Sports ?
Vanessa Le Moigne : L’émission Happy Sports est diffusée en direct et en clair chaque jour de la semaine de 18h30 jusqu’à 20h. La ligne éditoriale est proche de celle de L’Expresso parce que c’est mon ton, c’est comme ça que j’aime travailler. Happy Sports, c’est de l’actualité mais avec le sourire, du fond et une touche décalée. On essaie de ne pas se prendre trop au sérieux en produisant quelque chose de différent, nous nous reconnaissons là-dedans. Et comme l’émission est en clair, le but est également de pouvoir montrer nos images à ceux qui ne sont pas forcément abonnés. beIN SPORTS a un gros catalogue de droits, on souhaite pouvoir montrer le maximum d’images en gratuit.

SBB : Quelle équipe autour de toi pour animer l’émission ?
VLM :
Nous avons toujours un invité en plateau, pendant une heure avec notamment une interview. L’idée est de les mettre en valeur, montrer qui ils sont… J’ai un grand respect pour ce que font les sportifs. Pendant l’émission, nous essayons de leur faire oublier les caméras, c’est à ça que servent les happening par exemple.

En plateau, j’ai un ou deux experts et des « 12èmes hommes », pas forcément des personnes issues du sport mais des passionnés comme le chanteur Youssoupha par exemple. Il a le vocabulaire, il sait analyser un match de foot, c’est une personnalité forte et attachante. Ma vision du sport, c’est le divertissement, je considère le sport comme quelque chose qui ne doit pas se prendre au sérieux. Le sport est là pour divertir les gens. Ghani Yalouz, DTN de la Fédération Française d’Athlétisme, travaille avec nous également. Il a une expertise et une connaissance des sportifs, c’est intéressant de l’avoir à mes côtés lors des interviews. Brahim Asloum intervient également tout comme les consultants et journalistes de la chaîne, Bruno Cheyrou, Smaïl Bouabdellah, Charles Beauvais ou encore Samyr Hamoudi.

SBB : Comment gérez-vous les Happening avec les invités en plateau ? Le Secrétaire d’Etat aux Sports Thierry Braillard a participé à l’une des premières émissions. De par sa fonction, il n’est pas forcément là pour faire le show…
VLM : Ca fait plusieurs fois qu’il participe à une émission sur beIN SPORTS.  Je crois qu’il aime bien venir. Pour les happening, j’ai une sorte d’insolence, j’aime bien bousculer la fonction. Nous respectons la personne, nous parlons de choses sérieuses… et avec du sourire et de la bonne humeur, on peut aller chercher les gens.

SBB : Quelle est ta journée type de travail ?
VLM : Dès 9h30, avant j’arrivais à 3h du matin pour la matinale… On prépare chacun de notre côté des sujets, les thèmes… Puis on se fait une conf de rédaction pour dresser le conducteur de l’émission, choisir le bon angle…puis chacun part bosser.

SBB : 1h30 de direct, c’est fatiguant ?
VLM : Je ne suis bien qu’au moment où le rouge s’allume sur la caméra ! Quand on prépare bien les choses, on a un filet de sécurité, on peut plus facilement improviser, rebondir, aller dans l’humour… Quand le rouge est allumé, c’est parti !

SBB : L’Expresso, ça va te manquer ?
VLM : Se lever aussi tôt non pas du tout…. Si ce n’était pas aussi fatiguant, j’aurai pu le faire toute ma vie ! Ca reste une émission géniale, c’est un peu mon bébé. Je me suis éclatée et les retours des téléspectateurs étaient bons. Je voulais un rendez-vous plus long, le matin, les gens passent, ce qui me frustrait.

SBB : Comment s’est concrétisée cette nouvelle émission avec beIN SPORTS ? 
VLM : Ca fait un an que j’en parle avec Florent Houzot (Directeur de la rédaction). Nous avons un chef ouvert aux propositions, il aime bien que nous lui proposions des idées clés en main. J’aime bien l’horaire de l’Acces, c’est les petits jeunes, on est dans le ton décontracté, moins dans l’analyse pure et le sérieux… on peut déconner. Après, il y a beaucoup de monde en face notamment sur les chaînes généralistes mais je ne pense pas qu’on aille chercher les gens qui n’aiment pas le sport, quoi que…

SBB : Tu te vois longtemps encore sur beIN SPORTS et dans le sport ?
VLM : Je n’ai jamais avancé avec un plan de carrière. Mon premier CDI c’est avec beIN SPORTS, avant j’étais pigiste. On me laisse la possibilité de créer des choses et d’être moi-même, je n’ai pas de contraintes, j’ai une totale liberté, ça n’a pas de prix ! Je suis bien sur beIN. Après dire dans où je serai dans 2, 5 ou 10 ans… advienne que pourra. Pour le moment, je suis bien dans ce que je fais. On m’accompagne, on me suit et on me laisse être moi.

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