Co-fondée par Tony Parker, la startup Jockiz inspirée du modèle de Sorare s’est dévoilée aujourd’hui en présentant son offre.
La société souhaite offrir une nouvelle expérience aux passionnés de courses hippiques tout en s’adressant au grand public.
Le principe est simple : il y a des cartes de jockey de différents niveaux (common, limited, rare, super rare, légende) que l’utilisateur peut acheter, collectionner, échanger et vendre. À chaque course, le joueur doit aligner une équipe virtuelle de 7 jockeys dont la valeur variera en fonction du résultat de l’événement. Les utilisateurs pourront ainsi s’affronter à travers des compétitions quotidiennes.
Une fois l’acquisition d’une équipe de 7 cartes, l’utilisateur pourra jouer à vie sur Jackiz. Participer à un « game day » est totalement gratuit, seule l’obtention d’une carte est payante. « Le prix moyen de la carte toute rareté confondue se situe aux alentours de 15€ » précise Julien Mirabel, Co-Founder & COO de Jockiz. « Ce qui permet avec 100€ de faire une équipe compétitive ».
Au-delà du simple aspect « fantasy » de la plateforme, c’est tout un secteur que Jockiz vise à développer. Le sport hippique est un monde à part dont la marge entre les connaisseurs et le grand public est énorme, à la différence du football ou de la NBA. Populariser ce sport auprès du plus grand nombre à travers Jockiz est donc l’un des défis de ce nouveau projet.
Co-fondé par Tony Parker, la légende la NBA garde « une approche plus institutionnelle que commerciale pour le moment », comme le précise Clément Troprès, président délégué d’Infinity Nine Horses faisant partie du groupe dirigée par Tony Parker. La plateforme bénéficiera d’une campagne marketing multi canal à travers les réseaux sociaux, la télévision et affichage sur les hippodromes.
Une stratégie pour attirer le grand public
« On pense que la connaissance vient avec la pratique et l’usage », ajoute Julien Mirabel. « Sur Sorare, évidemment tout le monde connaît Erling Haaland ou Kylian Mbappé mais il y a autant de transactions en Bundesliga 2, qui est la deuxième division allemande, et je pense qu’un français fan de foot ne connaît aucun joueur de Bundesliga 2. Plusieurs outils vont permettre de faire découvrir les jockeys à travers leur performance et l’utilité des cartes dans le jeux. On a mis en place un comparateur de jockey en ligne, qui enverra une data ultra-complète sur la pertinence du jockey pour trouver les jockeys sous-côtés ou sur-côtés. On est plus sur de l’intérêt par la compétence et par les résultats et donc les récompenses à gagner que par des noms. »
Un objectif partagé par Laurent Bruneteau, Co-Founder de Jockiz et expert des courses hippiques. « L’idée est d’aller chercher des gens qui ne s’intéressent pas aux courses mais qui sont dans le gaming, qui ont cet esprit ludique, qui ont envie de jouer à des jeux. Si ils ne connaissent pas les chevaux, il faut que le design, le jeu, sa simplicité leur donne envie ! »
« Peut-être qu’un jour, et c’est aussi ça le challenge, parmi ces gens il y en a qui pousseront la porte d’un hippodrome et qui viendront mettre un ticket PMU ou ZeTurf. Aujourd’hui, la moyenne d’âge d’un joueur de course hippique est de 52, 53 ans, dans le gaming on parle de 38 ans. Il y a un gap ! On a perdu pas mal de parieurs depuis 10 ans, le challenge c’est d’en récupérer dans les années à venir et on a la conviction que ça doit amener un nouveau public. »
La carte met en avant un jockey et non un cheval comme c’est historiquement le cas sur les paris hippiques. Pour cela, Jockiz a obtenu les licences officielles de France Galop et de la Société du Trotteur Français, les deux sociétés organisatrices des courses hippiques en France.
Jockiz a également signé des partenariats exclusifs avec l’Association Des Jockeys de Galop (ADJ) et le Syndicat des Entraîneurs, Drivers et Jockeys au Trot (SEDJ). La plateforme totalise plus de 300 jockeys signataires, dont l’immense majorité des meilleurs de chaque discipline. Ces derniers toucheront d’ailleurs un pourcentage sur la vente des cartes.
Jockiz générera des revenus à partir de la vente originale des cartes mais n’a pas la main sur le marché secondaire. Malgré une référence à la crypto sur le jeu, l’utilisateur ouvrira un compte en euro.
Jockiz vise entre 20 000 et 80 000 de « owners » sur la première année. La plateforme se lance donc aujourd’hui. Le market place sera actif en mars 2024 avant la sortie du gameplay en mai.
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