Dans sa dernière étude 2019 « European Champions Report », le cabinet KPMG met en lumière les principaux chiffres business de 8 clubs de football, tous vainqueur de leur championnat respectif lors de la saison 2017/2018.
Dans son rapport, sont concernés le FC Barcelone (Espagne), le FC Bayern Munich (Allemagne), le FC Porto (Portugal), Galatasaray (Turquie), la Juventus (Italie), Manchester City (Royaume-Uni), le Paris Saint-Germain (France) et le PSV Eindhoven (Pays-Bas).
Premier enseignement tiré par KPMG, 6 des 8 clubs étudiés ont enregistré une hausse de leurs revenus en 2017-2018 par rapport à la saison 2016-2017. Seuls la Juventus et le PSV Eindhoven ont vu leur chiffre d’affaires reculer. Le club Italien a ainsi enregistré une baisse de 2% à 402,3 millions d’euros. Une diminution liée à un parcours en UEFA Champions League moins performant la saison passée par rapport à 2016-2017, le club italien ayant atteint la finale et empoché quelques 110,3M€ de la part de l’UEFA entre les primes et les droits TV. Notons que la Juventus a cependant enregistré une hausse des revenus commerciaux (sponsoring et marketing) de 21% à 144,9M€ (voir ci-dessous l’évolution des revenus « commerciaux »).
Concernant le PSV Eindhoven, la baisse de 28% des revenus entre la saison 2017-2018 et 2016-2017 s’explique par l’absence du club en compétition européenne l’année dernière.
Parmi la mise en avant d’indicateurs de performances économiques des clubs (revenus d’exploitation, matchday, droits TV, sponsoring/marketing, coût de la masse salariale et staffs, profits/pertes, taux de remplissage, valeur de l’effectif sur le marché des transferts, réseaux sociaux) KPMG souligne la hausse des revenus commerciaux pour l’ensemble des 8 clubs étudiés. Mieux, 6 des 8 tirent la saison passée la majorité de leurs revenus grâce au marketing et sponsoring. Seuls la Juventus et le FC Porto s’affichent comme les plus « télé-dépendants » avec 50% et 52% de revenus issus des droits TV. « L’industrie du football traverse une phase profonde de changement de business model. Les grands clubs s’orientent de plus en plus vers des modèles d’entreprises du divertissement et se positionnent comme de véritables « marques » mondiales, capables d’attirer un public du monde entier » explique KPMG.
Selon les chiffres de KPMG, c’est le Bayern Munich qui a réalisé le plus gros CA « commercial » avec 315.6 millions d’euros devant le PSG (313,3M€) lors de la saison 2017-2018.
Une masse salariale record pour le FC Barcelone dans le sport professionnel
Dans ce rapport, KPMG met également en lumière la hausse constante des coûts liés à la masse salariale des joueurs et staffs. Pour la saison 2017/2018, le FC Barcelone affiche 561,6M€ de dépenses dans ce poste, soit 81% de ses revenus opérationnels de la saison (689,M€). Selon KPMG, le FC Barcelone est la franchise de sport qui dépense le plus en salaires dans le sport professionnel.
Dans son dernier rapport, KPMG en a également profité pour dresser son équipe type des joueurs valant le plus cher sur le marché des transferts selon ses critères, au 1er janvier 2019.
Marc-André ter Stegen (FC Barcelone) : 89M€
Jordi Alba (FC Barcelone) : 50M€
Samuel Umtiti (FC Barcelone) : 72M€
John Stones (Manchester City) : 65M€
Joshua Kimmich (Bayern Munich) : 67M€
Philippe Coutinho (FC Barcelone) : 118M€
Miralem Pjanic (Juventus) : 69M€
Kevin De Bruyne (Manchester City) : 129M€
Neymar (PSG) : 229M€
Lionel Messi (FC Barcelone) : 203M€
Kylian Mbappé (PSG) : 215M€
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