Le détail des revenus de la Fédération Française de Football pour l’exercice 2022-2023

General view during the Federal Assembly of the French Football Federation at Hotel Meridien Etoile on December 16, 2023 in Paris, France. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport)
Baptiste Fernandez / Icon Sport

Samedi 16 décembre, la Fédération Française de Football (FFF) tenait son Assemblée Générale. L’occasion d’en savoir plus sur les finances de l’organisation présidé par Philippe Diallo pour l’exercice 2022-2023.

Dans le détail, les produits d’exploitation de l’exercice de la FFF s’élèvent à 281,9 millions d’euros contre 274,2 la saison précédente. « Cette progression s’explique par les revenus supplémentaires et exceptionnels respectivement générés par le parcours de l’Équipe de France en phase finale de Coupe du monde et la contribution de la société commerciale de la LFP » précise Aline Riera Trésorière générale de la Fédération Française de Football. « La place de finaliste à la Coupe du monde a notamment offert des retombées indirectes générées par la commercialisation des produits dérivés. À ces retombées indirectes, il faut ajouter des bonus liés à certains partenariats, soit un total de 3 millions d’euros de ressources supplémentaires. Par ailleurs, la première contribution exceptionnelle de 10 millions d’euros a été reversée cette saison, sur l’apport de l’investisseur CVC dans la constitution du capital de la société commerciale créée par la LFP. Ces produits supplémentaires permettent de compenser la diminution des droits télévisuels de la Coupe de France ». Le résultat financier s’établit à 1,2 million d’euros

Un peu moins de 60M€ versé par Nike à la FFF pour le contrat équipementier

Dans le détail, les partenariats et les activités commerciales ont représenté 130,3 millions d’euros. A lui seul, le contrat équipementier avec Nike aura rapporté 59,2 millions d’euros. Les droits TV ont pesé 57,9M€ et les recettes de billetterie 15,4M€.

En contrepartie, les charges d’exploitation progressent de 274,3 à 277,8 millions d’euros, soit une hausse limitée de 1 % des dépenses. Cette faible augmentation est avant tout due au positionnement de la Coupe du monde en décembre qui a, de facto, réduit le calendrier des sélections nationales. Avec moins de rassemblements à organiser, l’effet s’est traduit mécaniquement par une diminution des dépenses associées. »

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