Le Stade de Reims poursuit en justice Sportys, sa régie commerciale

Le club de foot rémois a récemment saisi la justice contre sa régie publicitaire Sportys, laquelle ne respecte pas sa part du contrat passé entre les deux parties en juin 2010. Le tribunal de commerce de Paris lui a donné raison. La mission de Sportys ? Faire grandir Reims en terme de recherche de partenaires financiers. La base, lui trouver des sponsors. Sauf que … rien. Pas de sponsor ventral sur le maillot rouge et blanc.

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Le fonctionnement de ce type de contrat est simple : Sportys encaisse les engagements des partenaires. En sa qualité de régie exclusive, Sportys s’est engagée à verser au Stade de Reims un minimum garanti plus des commissions, le cas échéant. Manifestement, une petite partie seulement est arrivée dans les caisses du club. Au 8 mars, Sportys devait 1,4 million d’euros au club. La justice, vers laquelle le Stade de Reims s’est tourné, lui a permis de mandater des huissiers auprès de partenaires qui n’avaient pas encore réglé l’intégralité de leur dû à Sportys. Pour leur demander de ne plus régler à Sportys, mais au Stade de Reims, via huissier.

« Nous nous étions renseignés sur Sportys, explique Olivier Létang, le directeur général du Stade de Reims, c’est le numéro deux du marché du marketing sportif français, et nous avions eu de bonnes informations. Maintenant, notre objectif est de trouver des solutions. Une décision de justice a été rendue, le Stade de Reims est clairement victime de la gestion de Sportys qui a encaissé des sommes non reversées au club. Il convient maintenant de faire appliquer cette décision de justice. » Du côté de Sportys, le son se veut rassurant : « On traverse une période difficile comme beaucoup d’entreprises, avance Bruno Molinas, nous cherchons des solutions avec le club pour passer ce mauvais pas. L’objectif est de résoudre cette situation d’ici la fin du mois d’avril. » Dans cette affaire, tout le monde a intérêt à ce que les choses se terminent bien. Sportys, en particulier, pour son image.

Et vous que pensez-vous du fonctionnement des agences en « minimum garanti » ? Sportys va t’elle perdre en crédibilité ? L’avenir nous le dira.

source : http://www.lhebdoduvendredi.com

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