Pour cette nouvelle saison 2023-2024 de Ligue 1 Uber Eats, le site spécialisé dans les équipements de football « footpack » dévoile sa traditionnelle étude portant sur les crampons des joueurs.
adidas loin devant
Sur les 455 joueurs de Ligue 1 étudiés entre le 15 septembre et le 15 octobre 2023, c’est adidas qui est le mieux représenté avec 200 joueurs, soit 44,05%. Récemment, adidas a accueilli parmi ses ambassadeurs Ousmane Dembélé, recrue estivale du Paris Saint-Germain.
La marque aux trois bandes devance Nike (132 joueurs – 28,85%) et Puma (115 joueurs – 25,33%). Ces trois équipementiers pèsent ainsi pour 98,23% des joueurs de Ligue 1 Uber Eats cette saison. Il y a 10 ans, c’est Nike qui était en tête avec environ 50% des joueurs, une autre époque !
« Nous avons réalisé cette étude à deux » nous détaille Thomas Prouteau, Responsable Editorial de SPK MEDIAS. « En terme de temps, ce sont pas loin de 50 heures de travail entre la récolte des données et l’analyse ». Un travail « simplifié » pour les équipes du site par « l’essor des réseaux sociaux qui ne fait que nous aider ».
Les autres marques représentées sur les pelouses de Ligue 1 cette saison sont Kipsta, New Balance ou encore Skechers qui a signé cet été un contrat avec Harry Kane pour accompagner son implantation dans le football. « 2 gardiens portent des chaussures Kipsta (Leca et Gorgelin) tandis que Désiré Doué utilise des crampons New Balance et que Wilson-Esbrand s’affiche avec la marque Skechers » précise footpack.fr. « Par ailleurs, 4 joueurs évoluent depuis le début de la saison avec des crampons où n’apparaissent aucune marque. C’est le cas de Embolo, Navas, Hérelle et Kohn. Enfin, un joueur se démarque des autres puisqu’il change de crampons à chaque match ou presque. Le Lyonnais Ainsley Maitland-Niles s’est en effet affiché avec du Nike, du adidas ou encore du Lotto sur le dernier mois. »
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Focus sur les chaussures des titulaires
Pour aller un peu plus loin, footpack s’est également intéressé aux crampons portés par les joueurs titulaires des matchs de la journée 5 à 9 afin de ressortir les marques potentiellement les plus visibles lors des retransmissions.
En moyenne sur ces 5 journées de championnat, adidas reste le numéro 1 avec 30% des joueurs devant Puma (30%) et Nike 29%. C’est la première fois que Puma est la 2ème marque la plus portée chez les titulaires de Ligue 1.
« S’il ne fallait retenir qu’une seule chose de cette étude, ce serait la montée en puissance confirmée par les chiffres de Puma » ajoute Thomas Prouteau. « On sentait que cela pouvait arriver rapidement, Nike se fait désormais dépasser par Puma en part de voix chez les titulaires. Cela confirme la bonne santé de la marque qui est visible depuis plusieurs années maintenant et confirme également la stratégie de Nike qui est de continuer à miser sur la qualité plus que la quantité. Less is more. Reste maintenant à savoir comment va se comporter la marque tout au long de la saison et si elle a la capacité de venir titiller adidas l’an prochain »
Quels sont les modèles les plus portés par les joueurs ?
Dans le détail des crampons, l’étude de footpack nous apprend que c’est la adidas X Crazyfast.1 LL (celle portée par Ousmane Dembélé, Ludovic Blas, Elie Wahi, etc…) qui est la plus portée du championnat, avec 14% des joueurs.
Chez les titulaires des J5 à J9, c’est la Puma Future qui est la plus portée avec 17,17% des joueurs.
Les équipes types par équipementier
Nike
Le 11 titulaire : Balogun, Mbappé, Simon, Savanier, Zaire-Emery, Vitinha, Tagliafico, Marquinhos, Todibo, Clauss et Lecomte.
Remplaçants : Desmas, Hernandez, André, Thuram, Aubameyang.
adidas
Le 11 titulaire : David, Gouiri, Dembélé, Ugarte, Ounahi, Caqueret, Merlin, Gradit, Omari, Hakimi et Donnarumma.
Remplaçants : Lopes, Castelletto, Abdul Samed, Harit, Kolo Muani
Puma
Le 11 titulaire : Lacazette, Ito, Sotoca,, Matic, Bourigeaud, Rongier, Machada, Mbemba, Theate, Danso et Samba.
Les remplaçants : Mandanda, Skriniar, Chirivella, Less-Melou, Dallinga
Une étude quantitative toujours très intéressante qui ne prend pas en compte les investissements réalisés par les équipementiers pour s’offrir les joueurs ni l’éventuelle valorisation média apportée par ces derniers lors des matchs diffusés sur Prime Video et Canal+ (sans compter la portée sur les réseaux sociaux).
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