En fin de semaine dernière, la Ligue de Football Professionnel a publié le rapport financier de la DNCG portant sur la saison 2021-2022.
Vendredi, une interview de Jean-Marc Mickeler, président de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) publiée dans Les Echos annonce la publication des comptes des clubs professionnels. Ces dernières années, la LFP ne communique plus directement par un communiqué sur la sortie de ce rapport financier.
Dans ce document de plus de 100 pages qu’il est toujours bon de consulter pour les passionnés, la DNCG précise que les 40 clubs de Ligue 1 et Ligue 2 ont cumulé 2,26 milliards d’euros de produits d’exploitation sur 2021-2022 hors mutation (transferts joueurs), comprenez de chiffres d’affaire plus d’autres recettes comme les subventions. Sur cette somme, les 20 clubs de Ligue 1 Uber Eats ont encaissé environ 2 milliards et les 20 clubs de Ligue 2 BKT 236 millions d’euros.
En prenant en compte les opérations mutation (trading), les 40 clubs affichent un résultat net cumulé de -601,4 millions d’euros dont plus de la moitié (-368,7M€) provient du Paris Saint-Germain. Un club qui pèse environ 30% des produits hors mutation cumulés des 40 clubs.
Focus Ligue 1 – Les chiffres clés du rapport DNCG
Concernant la Ligue 1 Uber Eats, la principale source de revenus la saison dernière pour les 20 clubs a été les droits TV avec un total de 729,2 millions d’euros. Derrière, on retrouve le sponsoring (652,7M€) et les autres produits, dont le merchandising qui pèsent pour 419M€ dans les comptes des 20 clubs. Suivent les recettes jour de match (225M€) et les ventes de joueurs (transferts) qui ont généré 381M€.
En prenant en compte les résultats mutation, c’est à dire les transferts des joueurs, le résultat cumulé des 20 clubs de Ligue 1 Uber Eats s’élève à 2,407 milliards d’euros.
Dans la courbe ci-dessous, les chiffres de la DNCG rappellent qu’un petit nombre de clubs concentrent la majorité des revenus (hors mutation). Ainsi, le PSG pèse pour 33%. Le Paris Saint-Germain génère à lui seul environ un tiers des revenus de la Ligue 1, soit un peu plus que le total des revenus des 15 clubs avec les revenus les plus faibles.
PSG, l’OM et l’OL totalisent plus de la moitié des produits hors mutation de la Ligue 1 (53,4%). « Cette proportion serait de 15% si toutes les équipes de Ligue 1 avaient les mêmes produits hors mutation » souligne la DNCG.
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