Manchester United a annoncé la semaine dernière ses résultats financiers pour les 3 premiers mois de son exercice 16-17. Outre Manche, c’est le contrat sponsoring entre adidas et les Red Devils qui suscite quelques interrogations.
La guerre des chiffres
Depuis plusieurs années maintenant les clubs de football s’affrontent sur le terrain économique. Du côté des équipementiers et sponsors maillots, c’est une peu la course à celui qui annoncera le plus gros contrat. Car logiquement, l’argent appelle l’argent et le prestige (et donc la valeur) d’un club découle directement de ses revenus. Dernier exemple en date, le contrat gigantesque entre le FC Barcelone et Nike. Un deal qu’aime mettre en avant le club catalan avec le chiffre de 155M€/an alors que la réalité est légèrement différente comme nous vous le relations en détail.
Dans cette course, Manchester United s’est longtemps targué d’avoir signé les meilleurs contrats. Que ce avec son sponsor maillot Chevrolet ou encore avec son équipementier adidas.
Pour couvrir leurs dépenses et garantir un retour sur investissement maximum, les contrats sponsoring et équipementiers recellent de nombreuses clauses.
adidas – Manchester United – Une clause Champions League à 20M£
Comme l’a précisé la semaine dernière le Directeur financier de Manchester United Cliff Baty et relaté par la BBC, adidas a inclus une clause à hauteur de 20 millions de livres annuel au club mancunien. Clause qui se déclenche dans le cas ou les Red Devils ne participent pa à l’UEFA Champions League deux années de suite.
Le fameux contrat à 94,6 millions d’euros annuel pourrait très vite redescendre autour des 71 millions d’euros en fonction des performances de Paul Pogba et ses coéquipiers. Une pression supplémentaire pour les joueurs ?
C’est également sans compter la baisse probable des revenus issus des royalties des produits dérivés. Si le club reste à cette position (6ème du classement) en fin de saison, le club perdrait donc un peu plus.
L’absence prolongée de la lucrative et exposante Ligue des Champions pourrait donc être très néfaste au club dont de nombreux sponsors pourraient à terme renforcer les clauses de ce type.
En terme de communication, serait-il dans l’intérêt global (clubs, équipementiers, sponsors) – et pour le marché – que les détails des contrats incluant les parties variables soient accessibles dans le but de ne pas favoriser l’inflation ?
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